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1606 Words
Il fallait qu'elle fĂȘtait ça... - Monroe, dĂ©posez-moi Ă  la maison. Je crois que mon pĂšre nous rejoindra un peu plus tard... - Bien, Mlle. La voiture dĂ©marra et Alyssa ne put s'empĂȘcher d'avoir un peu peur... Elle l'avait dĂ©branchĂ© et en quelque sorte... Elle l'avait assassinĂ©. C'Ă©tait mal... Ouii, c'Ă©tait mal. Elle ne put s'empĂȘcher de dĂ©glutir. Et...sĂ»rement, elle se fera attrapĂ©e. Elle n'aurait jamais dĂ»... Elle n'aurait pas dĂ» faire une telle chose. Son tĂ©lĂ©phone vibra sur ses jambes et elle ne put s'empĂȘcher de sursauter... Pourquoi avait-elle la trouille ? Son pĂšre allait sĂ»rement tout nettoyĂ© derriĂšre elle si ça venait Ă  se savoir, elle ne se fera pas prendre... De toute façon, Jeffrey Ă©tait mieux lĂ  oĂč il Ă©tait... Il aurait mĂȘme pu la remercier. Sa vie Ă©tait dĂ©jĂ  pitoyable. Oui, elle lui a rendu un grand service. La jeune fit un sourire forcĂ© avant de prendre son tĂ©lĂ©phone et de voir ce qu'il en Ă©tait... C'Ă©tait un message d'Abby, une de ses amies. " Je viens d'apprendre la nouvelle. Je suis dĂ©solĂ©e." Alyssa leva les yeux au ciel, sachant dĂ©jĂ  que c'Ă©tait le premier message parmi tant d'autres... Elle poussa un soupir et la voiture s'engagea dans leur zone rĂ©sidentielle oĂč une foule de journalistes, les attendait dĂ©jĂ  devant la grande barriĂšre... - Et merde, Monroe... Écrasez-les tous. J'ai plus envie d'ĂȘtre sous les feux des camĂ©ras. Mon maquillage ne tient plus. Monroe lui adressa un regard Ă  travers le rĂ©troviseur. Alyssa ne dit rien. Elle ne voulait pas qu'il les Ă©crase pour de bon... Elle avait dĂ©jĂ  commis un crime pour aujourd'hui... Il n'est pas question qu'elle en commette un autre ou du moins qu'elle en commande un autre... Quelques minutes plus tard aprĂšs avoir passĂ© la horde de journalistes qui semblaient vouloir plonger sur la voiture, cette derniĂšre se gara dans la cour du manoir des Castellano. Elle descendit de la voiture avec sa robe de mariĂ©e qui commençait vraiment Ă  l'Ă©nerver... La gouvernante accoura vers elle, avec cette mine apeurĂ©e et Ă  ses trousses deux servantes prĂȘtent Ă  exĂ©cuter ses moindres dĂ©sirs. - Mlle Castellano. S'inclinĂšrent-elles face Ă  elle. - Prenez mes affaires et enlevez-moi cette fichue robe. J'Ă©touffe... Elle tendit son sac et son tĂ©lĂ©phone et ouvrit les deux bras. La gouvernante prit son sac et les deux servantes lui otĂšrent la robe avec difficultĂ© aprĂšs avoir galĂ©rĂ© avec la fermeture Ă©clair... Lorsqu'elles terminĂšrent, la jeune femme les dĂ©passa s'aventurant dans le manoir en direction de sa chambre avec pour seul vĂȘtement, sa culotte et son corset. Elle avait hĂąte de regarder les nouvelles sur le net. Il Ă©tait dĂ©jĂ  plus de 3hrs de l'aprĂšs-midi et elle avait loupĂ© sa scĂ©ance de massage pour ce fichu mariage. - PrĂ©parez-moi mon bain. J'ai besoin d'une bonne douche et sortez-moi une bouteille puis rĂ©servez-moi une table pour deux au 71Above avec vue sur le coucher de soleil. Lança t'elle en direction de ses deux servantes qui gardaient la tĂȘte baissĂ©e face Ă  elle. - Bien, Mlle Castellano. Quelques minutes plus tard, la jeune femme rentra sous la douche en se laissant frotter par une de ses servantes tout en sirotant son vin et en parlant au tĂ©lĂ©phone avec une autre de ses amies, Tania. " J'ai rĂ©servĂ© une table pour deux pour ce soir. Tu viens avec moi?" " Avec plaisir, ma chĂšre. On a tellement Ă  se dire..." " Okey... À plus, trĂšs chĂšre. Et s'il te plaĂźt... Mange avant de venir." " Bien sĂ»re, Alyssa. Quelle idĂ©e..." Puis elle raccrocha. Elle venait de perdre une riche fortune, elle n'allait pas se dilapider Ă  cause d'une grande mangeuse. Toutes ses amies Ă©taient Ă  l'Ă©tranger et seule, Tania Ă©tait Ă  Los Angeles. Elle avait dĂ©jĂ  commandĂ© une table pour deux et elle ne voulait sĂ»rement pas finir seule ce soir. DĂ©jĂ  qu'elle ne pouvait pas appeler Johnken et lui demander de l'accompagner... Elle a Ă©tĂ© si emballĂ© par l'idĂ©e de sa fortune qu'elle allait avoir, qu'elle lui a lĂąchĂ© la vĂ©ritĂ© en pleine face... Pourquoi a t'elle fait une telle chose ? Elle Ă©tait si idiote... Et dire qu'elle allait devoir annuler ce voyage Ă  DubaĂŻ... 2 semaines dans un petit paradis... Elle n'aurait pas dĂ» le tuer... Disons pas maintenant. Peut-ĂȘtre aprĂšs DubaĂŻ... Elle aurait sĂ»rement trouvĂ© une excuse pour ne pas coucher avec lui. Maintenant, il n'y avait plus de voyage Ă  DubaĂŻ et plus de Johnken. Donc...plus de b***e. Comment allait-elle trouvĂ© un nouveau cow boy. Johnken Ă©tait tombĂ© amoureux d'elle tout comme les prĂ©cĂ©dents. Et cela l'empĂȘchait de l'appeler. Il allait sĂ»rement devenir lĂšche-botte et...va sĂ»rement croire qu'il lui manquait. Mais...ce serait faux. Elle a juste besoin d'un plan de cul. Surtout pour ce soir... - Eyy vous, Quelle est votre nom ? Demanda t'elle, le yeux fermĂ©s. - Moi? Demanda la servante qui la lavait. - Il y a t'il quelqu'un d'autre ici... - Et bien... Je m'appelle...euh...Margot. - Margot... Êtes-vous Lesbienne ou bisexuelle ? - Ohw...Non, non non, Mlle Castellano. - Alors pourquoi j'ai l'impression que vous me caressez au lieu de me laver. - DĂ©... DĂ©solĂ©e, Mlle. La jeune servante prit une pause puis se remit Ă  frotter... - Eyy! S'Ă©nerva Alyssa. Elle Ă©tait aller trop fort. - Je t'ai demandĂ© de me frotter, tu veux irriter ma peau ? Cracha t'elle. - Je suis dĂ©solĂ©e...Mlle. - Donne-moi ça. Cracha t'elle en lui prenant violemment la serviette de bain des mains. - Je suis dĂ©solĂ©e, Mlle Castellano. - Foutez le camp. Que je ne vous revois pas. Et merde... Tous des incapables dans cette baraque. - Mlle... - SORTEZ D'ICI. Et elle sortit sans demander son reste. À partir de lĂ , Kara savait la suite pour elle. Elle allait pleurer dans son coin puis elle allait partir et dĂšs le lendemain, une nouvelle tĂȘte allait la rĂ©veiller de son lit. Elle Ă©tait habituĂ©e Ă  ce schĂ©ma. AprĂšs son bain, elle passa un appel Ă  son agent avant de se mettre sur son trente et un. Il Ă©tait dĂ©jĂ  6hrs, elle aurait le temps de manger devant ce magnifique coucher de soleil qu'elle allait regarder... AprĂšs plus d'une heure de prĂ©paration, elle quitta sa chambre pour sortir. En rentrant dans le salon, elle eut la peur de sa vie quand elle aperçut un homme debout et immobile... - Oh, mon Dieu. Papa, tu m'as fais peur. - Alyssa... Je dois te parler. L'expression de son pĂšre Ă©tait pĂąle et prĂ©occupĂ©e... C'Ă©tait sĂ»rement une chose importante comme...la mort de Jeffrey. - Que se passe t'il, pĂšre ? - Raconte-moi ce que tu as fais dans les moindres dĂ©tails. - Comment ça ? - Ne joue pas Ă  ça avec moi. L'appareil a Ă©tĂ© dĂ©branchĂ©. Ce sont des choses qui se dĂ©couvrent alors dis-moi ce que tu as fais dans les moindres dĂ©tails. Elle aurait pĂ» tomber des nues si jamais elle n'avait pas commis ce crime. Mais... Elle l'a fait sauf qu'elle ne s'attendait pas Ă  ĂȘtre dĂ©couverte de si tĂŽt. - Et bien... Je l'ai dĂ©branchĂ©. - Tu l'as dĂ©branchĂ© ? Alyssa... Est-ce que tu te rends compte que ça saute aux yeux que tu es la principale suspecte. Et c'est toi qui a signalĂ© qu'il ne respirait plus... - Mais...j'ai jouĂ© mon rĂŽle Ă  ma perfection. Et...ils ne peuvent pas soupçonner une mariĂ©e en peine. C'est impossible. - Impossible, Alyssa. Tu connais mal, la justice de Los Angeles. Alyssa ne dit rien. C'Ă©tait grave, elle pouvait le voir sur le visage de son pĂšre... Allait-elle aller en prison ? La simple idĂ©e de la prison la destabilisait. Il n'y a mĂȘme pas d'hygiĂšne lĂ -bas. Violence et insalubritĂ©... Non, c'est catastrophique. - Je vais aller en prison. - Non, ma chĂ©rie. Je vais trouver une solution. La rĂ©ponse de son pĂšre la soulagea. Il avait toujours une solution... Une solution pour tout gĂ©rer. - Et toi, oĂč vas-tu ? Aussi coquette et belle... - Au restaurant avec Tania.... LĂącha t'elle en souriant de la flatterie de son pĂšre. - Tu sais bien que tu ne pas aller au restaurant, Alyssa. Tu es en deuil... Tu vas Ă©clater un scandale, ma chĂ©rie. - Personne ne me reconnaĂźtra, Papa. Dit-elle en mettant ses lunettes de soleil. - Bien, fais attention Ă  toi. Alyssa sourit en direction de son pĂšre puis se dirigea vers sa voiture qui l'attendait dehors. Quelques secondes plus tard, elle quitta le manoir. Elle avait Ă©tĂ© toujours dorlotĂ©e et elle ne pouvait pas s'en plaindre... Un pĂšre qui accĂ©dait Ă  la moindre de ses demandes Ă©tait une grande bĂ©nĂ©diction pour elle... *** - Cette petite conne! Depuis plus de dix minutes je l'attend et c'est maintenant qu'elle daigne me dire qu'elle n'allait plus venir... Cette pimbĂȘche allait m'entendre. Cracha t'elle pour elle-mĂȘme en attrapant le menu sur sa table. Et dire qu'elle Ă©tait venue pour fĂȘter mais quel intĂ©rĂȘt, il y avait Ă  fĂȘter seule... De toute façon, elle allait devoir commander. Elle commençait vraiment Ă  se sentir comme une plaie ! Elle regarda autour d'elle et trouva un serveur et elle l'appela d'un signe de la main. Puis...elle remit sa tĂȘte dans le menu en essayant de savoir ce qu'elle allait manger ce soir. - Bonsoir, Mme. Je vais prendre votre commande. Que puis-je pour vous...? La voix Ă©tait...douce et...rauque et...sauvage. Profond...et chaudement masculin. Alyssa sourit apprĂ©ciant ce qu'elle entendait mais elle gardait encore les yeux dans son menu. - Une bouteille de vin. - Quel choix de vin ? Et bien... Ça elle ne le savait pas encore. Aucun des vins qu'elle voyait dans ce menu n'Ă©taient tentants... - Que conseillerez-vous Ă  une femme qui vient de tuer son fiancĂ©...?
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