XXVI M. de Beaupréau parti, sir Williams s’habilla et fit une minutieuse toilette du matin ; puis il demanda son tilbury, y monta, saisit les rênes et prit le chemin de l’ambassade d’Angleterre. Le baronnet était incontestablement un homme habile. Forcé de quitter Londres où la police était à ses trousses, il était venu à Paris, et son premier soin avait été de se recommander de l’ambassadeur anglais, dont il avait surpris la bonne foi et capté la confiance à l’aide de faux papiers. Au bout de huit jours, sir Williams était au mieux dans les bureaux de l’ambassade, et il s’était lié avec deux jeunes secrétaires dont il comptait bien se servir à la première occasion. Or, cette occasion se présentait : sir Williams avait un duel, – un duel avec Bastien, – et il lui fallait d’honorables té