Quelques semaines plus tard.
ROSALINE
Ma sœur, Bernice m’a parlé de quelque chose qui est vraiment importante. Honnêtement, je ne peux pas me rendre toute seule dans notre village natal, malgré mon âge. Je me demande pourquoi mes parents me privent de cela ?
_ Donc, si je comprends bien, tu vas te rendre dans votre village natal, le weekend prochain ?
_ Oui Rosaline ! J’ai vraiment hâte à l’heure où je te parle.
_ Est-ce que je peux vous accompagner ?
_ Ça me fera un énorme plaisir. Arrivée à la maison ce midi, je vais devoir discuter avec mes parents. Je t’informerai vers la soirée pour leur réponse.
_ Tu es vraiment ma seconde jumelle.
À midi, nos papas sont venus nous chercher et j’ai encore profité pour rappeler à ma sœur de ne pas oublier notre programme. Elle m’a dit de ne pas m’inquiéter et cela m’a vraiment plu. J’ai fait mon entrée dans la voiture de mon père et du coup, il m’a demandé :
_ Vous nous cachez quoi encore ?
_ Rien du tout papa !
_ Toi-même tu sais que je n’aime pas le mensonge ou bien ?
Je suis calée alors. Mon père n’aime pas le mensonge, pourtant moi je ne suis pas prête pour lui dire la vérité. Que devrais-je faire alors ? Je me suis toujours assise à côté de lui sans dire un mot. Je réfléchis vraiment sur ce que je vais lui dire, car moi-même je suis très sûre qu’il ne va pas me permettre d’y aller avec ma sœur.
_ Désolée papa, c’est confidentiel entre Bernice et moi.
_ Ok !
En tout cas, je m’en fous s’il est fâché contre moi. Je vais seulement lui parler de parler de ce voyage si et seulement si le père de Bernice a accepté que je les accompagne.
Nous sommes bien arrivés à la maison et j’attends impatiemment l’appel de la part de ma copine. Je prie vraiment d’entendre la bonne nouvelle.
Je suis en train de faire une lecture dans ma chambre et ma mère est venue me voir. Maman est encore très jeune et belle cet après-midi, on dirait la première ministre de notre pays.
_ Tu vois comment mon père prend bien soin de toi non !
_ Imbécile ! Qu’est-ce que ton père me fait dans cette maison ?
_ Donc, tu vas me dire que papa ne te fait rien ? Ce n’était pas lui qui t’avait donné l’argent de la tresse ?
Ma mère voulait me donner un coup, mais je l’ai teinté. Oh vraiment, c’est très bien de s’amuser avec sa famille. J’aime trop mes parents. Sans eux, je ne suis rien.
_ Ton papa m’a dit quelque chose qui m’a un peu choqué. C’est pourquoi moi-même je suis venue chez toi.
_ Il t’a dit quoi ?
_ Qu’est-ce que tu lui caches ?
Je le savais. Ah oui, moi-même je le savais, puisque mon père est hyper curieux. Sans que je ne lui parle de ce que je lui cache, son esprit ne sera jamais libre. Il va toujours me déranger jusqu’à ce que je vais peut-être le tromper ou lui dire la vérité.
_ Maman, ne t’inquiètes pas de moi ! Lorsqu’on va manger ce soir, je vous raconterai tout. C’est promis.
_ Ok, j’ai compris alors. La promesse est une…
_ La promesse est une promesse. Il n’y a rien d’autre à dire.
_ Ta gueule !
Ma mère m’a bien insulté avant de sortir de ma chambre. Quant à moi-même, je suis morte de rire. J’ai rigolé jusqu’à ce que les larmes sortent de mes yeux. Oh vraiment ! Selon elle, j’allais dire que la promesse est une dette. Depuis mon enfance, je n’aime pas qu’on me parle de cette façon.
Ma mère est à peine sortie et mon téléphone sonne. À part mes parents, personne d’autre ne m’appelle si ce n’est pas ma copine. Sans même bien vérifier le nom de la personne qui m’appelle, j’ai décroché l’appel.
_ Allô ma vie ! Quoi de neuf ?
_ Hum !
Immédiatement, je me suis découragée, car tout est vraiment clair que ça ne peut pas tenir.
_ Qu’est-ce qu’il se passe ?
_ Je viens de discuter avec mes parents et ils disent qu’eux aussi doivent en parler à ton père d’abord.
_ Bon, j’ai une idée.
_ Laquelle ?
Est-ce que mon idée là même est valable ?
_ Je voulais juste te dire que si mon père a refusé, toi aussi il faut refuser d’y aller.
_ On dirait qu’on a la même idée. Soit on y va ensemble, soit on reste en ville.
_ Sans te mentir, tu es plus qu’une sœur de sang à moi. Je t’aime follement.
_ Merci Rosaline ! Je t’aime aussi.
Le jour suivant.
OLIVIER
Monsieur Étienne souhaite me voir et honnêtement, je suis un peu choqué. Je me demande s’il y a un souci entre sa fille et la mienne ou quoi ? En plus, j’ai l’impression que Rosaline me cache quelque chose.
Je suis en train de m’habiller et ma femme, Sybelle est venue chez moi.
_ Chéri, je vais t’aider à arranger le col de ton habit.
_ Merci ma douce !
_ Depuis mon réveil, je ne fais que réfléchir.
_ Pourquoi ?
_ À cause de l’appel de monsieur Étienne ! Je ne sais pas vraiment ce qu’il va me dire.
_ Non chéri, ne sois pas stressant ! Tout ira bien !
_ Je l’espère vraiment.
On a fini de prendre le petit déjeuner en famille et je suis parti avec ma fille. Une fois que Rosaline a fait sa sortie de la voiture, elle s’est immédiatement rendue chez sa sœur Bernice. Quant à moi, je suis allé rejoindre Étienne dans sa voiture.
_ Bonjour mon frère !
_ Bonjour Olivier ! J’espère que la famille se porte bien !
_ Par la grâce de Dieu !
_ Bon, ce n’est rien de compliqué ! Hier soir, Bernice m’a demandé quelque chose et je souhaite vraiment en parler avec toi.
_ Il s’agit de quoi ?
_ Le weekend prochain, j’irai au village avec ma famille. Sur ce, Bernice souhaite que Rosaline nous accompagne.
_ Haha ! Je vois maintenant l’idée de ma fille. En tout cas, je suis désolé. Elle ne peut pas vous accompagner.
_ Sûrement, la mienne aussi va refuser de nous accompagner, vu que ta fille ne va pas y aller.
_ D’ailleurs, c’est mieux ainsi ! Je n’aime pas qu’elles se rendent au village de temps en temps.
Je ne sais pas pourquoi, mais le fait d’aller au village avec ma famille, ne m’intéresse pas vraiment. Surtout, y aller avec ma fille, j’ai carrément refusé cela.
J’ai profité pour encore échanger quelques mots avec Étienne avant de nous séparer. Ça me fait toujours plaisir de discuter avec lui. Il est totalement un bon ami.
À midi, je n’ai pas pu trouver un moyen pour aller chercher ma fille, donc j’ai demandé à Étienne de m’aider. Le gars a accepté comme d’habitude et il est allé les chercher ensemble.
Le soir, je suis bien rentré et bizarrement, on me dit que Rosaline dort déjà. Elle a quoi ? C’est ma seule question.
_ Qu’est-ce qu’il se passe ?
_ Depuis que je suis allée la chercher chez les parents de Bernice, j’ai remarqué qu’elle n’est pas d’humeur.
_ Ok, je vois. Je sais la raison pour laquelle elle fait ça.
J’ai tout raconté à ma femme et finalement, elle se met à rigoler. Vraiment, nos filles sont trop fortes quoi. On dirait qu’elles sont jumelles.
Après avoir discuté avec Sybelle, je suis allé voir Rosaline. Je l’ai appelée et elle s’est réveillée.
_ Chérie, qu’est-ce qu’il ne va pas ?
_ Non papa, tout va bien !
_ Es-tu sûre ?
_ Oui papa !
_ D’accord ! Je t’attends au salon alors. On va un peu discuter ce soir.
Quelques jours plus tard.
ULRICH
C’est quoi vraiment le plan de König ? Trois bonnes semaines sont passées et je suis vraiment impatiemment de découvrir le secret, pourtant il ne faisait que me raconter des foutaises. On a tout programmé sur le dernier jour et vraiment, j’ai hâte de découvrir ce magnifique secret qui va m’aider à abandonner mes études. Mais…. Hum ! Est-ce que je pourrai vivre loin de König ? Les vingt-neuf jours que j’ai passé avec lui, j’ai appris beaucoup de choses et sans mentir, le gars a un cœur pur. Il est vraiment l’un des tops cœurs blancs du pays.
À cause de König, je suis hyper confus. Je me demande si je pourrai vraiment abandonner mes études ou pas ? Comme de la pagaille, je commence à sentir le goût des études, car moi, Ulrich, j’arrive aussi à répondre aux questions posées en classe. Non, on dirait que je rêve.
Encore un samedi soir, j’ai dit à mes parents que je vais chez König pour apprendre. Ils sont vraiment fiers de moi sans se rendre compte que j’ai une autre idée en tête.
Quelques minutes après, je suis bien arrivé chez mon meilleur ami. Comme d’habitude, il est en train d’apprendre avant mon arrivée.
_ Bonsoir mon gars !
_ Oui bonne arrivée !
_ Merci König ! J’ai vraiment hâte de découvrir ce secret.
_ Tu parles de quel secret ?, me demande König.
Quel secret ? Pourquoi cette question encore ? König a un souci ou quoi ? Non, c’est vraiment bizarre pour moi.
_ Qu’est-ce qu’on avait dit ?
_ Ok Ulrich, laisse-moi te poser quelques questions !
_ Vas-y !
_ Tu aimerais faire quel travail dans le futur ?
_ Bon, moi je rêve toujours de travailler dans des grandes entreprises.
_ Merci ! Maintenant, dis-moi sincèrement si tu es prêt à abandonner tes études ou pas !
C’est quoi toutes ces demandes encore ? Honnêtement, je ne sais pas concrètement comment lui répondre. Je suis totalement embrouillé.
_ König, je suis venu ici pour découvrir le secret et non….
_ Mon ami, calme-toi et n’oublie jamais que tu es chez moi ! J’ai le droit de faire tout ce que je veux. En plus, sache que tu n’auras jamais ce petit secret sans que tu ne me répondes !
Je suis confus. Oui, sincèrement, je suis dans la confusion. König m’a piégé ou quoi ?
_ Je ne sais pas vraiment comment te répondre König.
_ Ok, je vais te dévoiler le secret le jour où tu seras prêt à me répondre. N’oublie surtout pas aussi qu’avec ce niveau d’étude, tu ne peux pas atteindre ton objectif !
Je n’ai rien, pourtant je respire comment si j’ai une maladie cardiaque. Que vais-je faire alors !
_ König, laisse-moi bien réfléchir sur ta question !
_ D’accord ! On se voit le lundi à l’école.
_ Je dois rentrer tout de suite.
_ D’accord ! Eh s’il te plaît, attends ! Il faut aussi retenir qu’avec ton niveau là, tu peux même me dépasser en rang. Ne seras-tu pas fier si tu es le premier de la classe un jour ?
_ S’il te plaît, je dois partir.
Avec les larmes aux yeux, je suis parti. Sans mentir, König m’a totalement troublé avec ses questions. J’avais l’espoir d’abandonner mes études, mais finalement, je suis en train de perdre cet espoir.
À suivre….