AMITIÉ INCROYABLE

Le comportement de Ulrich

#FIN_DU_FLASHBACK (Pour une bonne compréhension, je vous prie de relire le chapitre 1.)

Quelques jours plus tard.

ULRICH

La foi passée, je discutais avec mon second jumeau concernant la femme de ma vie et vraiment, König m’a donné des conseils qui m’ont fait trop réfléchir. Le gars est trop formidable quoi.

Je ne sais pas pourquoi, mais mon plus grand souhait est de me marier avec une fille qui dispose des bonnes parties. Contrairement à König, il parle d’une fille qui a un bon caractère. Dans tous les cas, tout le monde a le droit de faire son propre choix.

Un lundi matin, j’ai pris mon vélo pour me rendre à l’école et sur le chemin de l’école, j’ai vu une très belle fille qui semble être mon goût. Depuis fort longtemps, je ne fais que draguer les filles dans mes rêves. Cette fois-ci, il est temps que je fasse face à la réalité.

_ Bonjour grande sœur !

_ Oui bonjour !

_ S’il te plaît, peux-tu me donner l’heure qui sonne actuellement ?

_ Désolée, je n’ai pas de montre ! Mais, pourquoi tu es pressé ? Tu n’es même pas encore en retard ou bien ?

Donc, selon elle moi Ulrich, je suis sérieux ? En tout cas, c’est une chance pour moi, d’ailleurs. Sinon, la fille en question est très belle pour moi. On dirait que c’est elle, la belle du lycée.

_ Bon, je ne suis pas trop pressé, mais….

_ Mais quoi ?

_ Oh non ma chérie, ne t’inquiètes plus ! Est-ce que je peux connaître ton nom ? Moi, on m’appelle Ulrich.

_ Ulrich ? Oh quelle coïncidence ! J’avais un ami qui s’appelle aussi Ulrich.

Un petit ami ou un ami ? En tout cas, cela ne me concerne pas.

_ Ah, là c’est bien !

_ Oui, c’est très bien ! Moi c’est Eunice.

_ Hum, je comprends maintenant la raison pour laquelle tu es hyper mignonne comme ça.

_ Désolé monsieur Ulrich, j’en ai marre des compliments des garçons, donc ….!

Les compliments des garçons ? Ok, tout est clair pour moi qu’elle n’est pas une petite fille. J’adore les filles qui ont déjà une expérience dans les relations amoureuses. Sûrement, Eunice aussi a déjà dépassé ce niveau.

_ Tu es nouveau, j’espère !

_ Oui, je suis en classe de seconde. Et toi ?

_ Moi je prépare mon baccalauréat.

_ Waouh, là tu es ma grande sœur ça. Félicitations à toi !

_ Arrête ça ! Il n’y a pas l’affaire de grande sœur dans les études. Actuellement là, toi et moi sommes les mêmes.

_ Hum !

Je discute toujours avec Eunice sans même me souvenir de mon frère, König. J’imagine comment il va se fâcher contre moi. Dans tous les cas, je vais régler son cas moi-même. Pour le moment, il faut que je me concentre sur cette belle opportunité.

_ Puis-je te demander une faveur ?, lui pose-je la question.

_ Hum ! Il s’agit de quoi ?

_ Est-ce qu’on peut être des amis ? Genre, je voulais être ton ancien ami là.

Du coup, elle se met à rigoler. Je suis très honteux ce matin à cause du comportement de ma future femme. Qu’est-ce que j’ai dit de mal ?

_ Bon, je suis désolé si ma demande te semble drôle.

_ Non Ulrich, ne te fâche pas ! Excuse-moi pour tout à l’heure ! J’accepte d’être ton amie. Oui, on peut être des amis.

_ Merci infiniment !

J’ai déjà gagné deux points. Ce qui est encore plus important, c’est de prendre son numéro de téléphone. Oui, cela est très nécessaire pour moi. Vu que nous sommes juste au début de notre relation amicale, je ne voulais pas la déranger. Les filles de ce siècle, on les connaît bien. Le fait de leur poser trop de questions, elles finissent par nous embêter.

Quelques minutes plus tard, je suis enfin arrivé à l’école. Comme d’habitude, je me suis directement allé m’asseoir à côté de König.

_ On dirait que tu as beaucoup bossé hier nuit.

_ Non König !

_ Et pourquoi tu es en retard alors ?

_ En venant là, j’ai trouvé une très mignonne fille sur le chemin, donc j’ai beaucoup discuté avec elle.

_ Hum Ulrich !

Moi-même je le savais. König va toujours dit quelque chose. Dans tous les cas, moi je ne m’inquiète même pas de ses propos là.

_ Sache que tu vas trop loin !

_ Ne t’inquiètes pas König ! On va faire trois ans seulement au lycée. Pas plus !

_ Oui, je le sais bien, mais l’essentiel est d’obtenir le baccalauréat avec une bonne mention.

_ Je te comprends bien, König. On va encore réussir brillamment.

Quelques heures plus tard, nous sommes sortis de la salle pour nous rendre à la maison. J’avais fixé un rendez-vous avec Eunice sur ce midi, mais je ne sais pas vraiment comment le dire à König. Le problème est qu’on a l’habitude d’aller à la maison ensemble.

_ König, il faut que je te présente ma future femme en même temps.

_ Désolé, je n’ai pas ce temps ! Bonne journée !

König est monté sur son vélo pour partir et du coup, il m’a dit :

_ Eh, j’ai oublié, est-ce que tu seras là ce soir ?

_ Bien-sûr !

_ D’accord !

Des fois, il m’étonne tellement hein. En tout cas, je suis très fier de moi d’être son ami. Quelques minutes après, Eunice même est venue chez moi. On dirait qu’elle-même tombe dans mon piège hein.

_ Où est ton ami ?

_ Il est déjà parti. Il doit vite rentrer pour faire quelque chose à la maison.

_ D’accord !

_ Est-ce que je peux avoir ton numéro de téléphone ?

Comme d’habitude, elle se met à rigoler encore. En tout cas, c’est une joie pour moi. Deux à trois minutes après, elle a fini par me donner son numéro de téléphone. Et enfin, je suis le gagnant.

Quelques jours plus tard.

ROSALINE

Depuis le jour où mon papa m’a parlé du village, il y avait une joie qui animait mon cœur. J’attends impatiemment ce magnifique jour.

Une soirée, j’ai décidé d’aller chez Bernice afin qu’on discute un peu. Avant de partir, ma mère souhaite d’abord me parler.

_ Où vas-tu comme ça ?

_ Je vais chez ma sœur.

_ D’accord ! Est-ce que ton père t’a parlé du village ?

_ Bien-sûr !

Moi-même je savais que c’est la même question que ma mère allait me poser. Sans mentir, j’ai tellement hâte d’aller visite la nature du village, mais seulement qu’il y aura un petit souci. Lequel ? Il me semble que Bernice et ses parents aussi vont se rendre dans leur village natal. Du coup, ma chérie et moi, on ne peut plus passer notre congé ensemble. Dans tous les cas, je vais voir ce qu’il va se passer dans les jours à venir.

Quelques minutes après, je suis bel et bien arrivée chez Bernice. Heureusement pour moi, cette dernière est en train de manger avant mon arrivée. I seemmédiatement, j’ai pris la fourchette pour faire comme elle.

_ Maman est où ?

_ Elle est dans sa chambre.

_ Ok ! Je veux qu’on discute concernant notre départ.

_ Tu parles de quel départ ?

Instantanément, Bernice se met à rigoler. Je suis très sérieuse, pourtant elle ne fait que se moquer de moi.

_ S’il te plaît, je suis très sérieuse.

_ Actuellement, moi je me suis un peu embrouillée. Tu sais pourquoi ?

_ Non !

_ Je voulais vous accompagner, mais mes parents ne vont pas accepter.

_ Hum, moi aussi je voulais vous accompagner. Je veux qu’on passe notre temps ensemble pendant les congés.

Finalement, je me suis dite que c’est Dieu seul qui a le dernier mot.

Quelques semaines plus tard.

KÖNIG

Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Vraiment, Ulrich m’étonne beaucoup. Juste quelques temps, mon frère est complètement changé. Ces derniers moments, il ne me parle que de la fille qui est en terminale. Moi König, je ne lui intetdis pas de draguer une fille, mais le fait de sortir avec sa sœur, c’est ça qui ne me plaît pas. C’est encore un défi que je dois affronter ça. Oui, je suis le seul à mettre Ulrich sur la bonne voie.

Un matin, j’ai décidé de ne pas vite aller à l’école. Je veux voir avec mes propres yeux ce que Ulrich faisait sur le chemin avec Eunice.

_ Au revoir maman !

_ Bonne journée König !

_ Merci !

J’ai pris mon vélo et je suis parti. Quelques minutes après, j’ai aperçu deux élèves de très loin de moi. La démarche du garçon décrit totalement mon frère Ulrich. J’ai un peu souri avant de continuer mon chemin. Trois à cinq minutes après, je suis arrivé à leur niveau.

_ Bonjour !

_ Oui König bonjour ! Comment ton réveil ?

_ Ça va ! Bon, je vais t’attendre à l’école.

Une fois parti, je me suis finalement rendu compte que je ne me suis pas bien comporté envers Eunice. Normalement, je devrais la saluer aussi. Oh vraiment, que Dieu me pardonne ! Je reconnais ce mauvais comportement et honnêtement, ça me rend un peu malaise.

Quelques minutes après, Ulrich est enfin arrivé. Il est venu chez moi en souriant.

_ Après, il faut dire à Eunice que je suis désolé pour ce matin.

_ Ne t’inquiètes pas ! Elle n’est pas compliquée.

_ Dis-moi ce qu’il t’arrive ! Pourquoi ce changement radical ?

_ C’est la volonté de Dieu. Le hasard n’existe pas.

Donc, c’est la volonté de Dieu si Ulrich est en relation ? En tout cas, j’en sais rien.

À suivre….