VIIIMon grand-père maternel, le père Toussaint, croit que ça finira mal. Il est venu nous voir dimanche – en passant, parce qu’il se trouvait dans le quartier, parce qu’il avait des nouvelles de la tante Moreau à nous donner. – Il a exposé des tas de raisons. Il avait l’air de chercher à faire excuser sa visite : il est très mal avec mon père. Il a parlé du temps, qui est très beau, des récoltes qui ne seront pas mauvaises, de sa santé à lui, qui va cahin-caha, de la santé de la tante Moreau, qui ne va pas bien du tout. – Ah ! pour ça, non ; pas bien du tout. Et, comme mon père lui demandait quand il l’avait vue pour la dernière fois, le vieux a fait une réponse vague. Puis, il a parlé d’une maladie terrible qui frappait les dindons : il en avait déjà perdu une bonne douzaine. Heureuse