VII M. Fellaire montra beaucoup d’activité après la mort de son gendre. On le vit en habit noir conduire le deuil avec le neveu du défunt. Le cortège suivait lentement les boulevards extérieurs pour se rendre au cimetière Montparnasse où M. Haviland, adoptant la patrie de sa femme, avait acheté pour elle et pour lui une concession à perpétuité. M. Fellaire, peu accoutumé à se lever matin, avait le visage pâle et bouffi d’insomnie. Ses yeux rougis et ses paupières turgides sous les lunettes d’écaille achevaient de donner à sa physionomie une expression opportune de fatigue et de mélancolie. Grâce à l’embonpoint de son corps albumineux, il avait du poids et marchait gravement. Ayant conscience de cet avantage, il ne perdait rien de son volume ni de sa masse et restait considérable. Par un