Peu après, il fit des choses qui, pour lui, étaient inhabituelles: il aida à porter les valises, à descendre les escaliers. Il se sentait observé par des yeux heureux de le regarder, souriants. Il ressentait l’attention. Il caressa aussi le chien, affectueusement.
Puis il regarda autour de lui, pour essayer de comprendre où le train l’avait conduit. Il resta seul sur le banc, à s’interroger, tandis que les autres s’éloignaient progressivement.
Une fois le train reparti, lentement, il vit la gare se dessiner. Fait incroyable: c’était la même que celle d’où il était parti. La bouche grande ouverte, il resta sans voix, puis sentit qu’on l’appelait dans son dos.
«Monsieur…»
Asdrubale se retourna brusquement et se retrouva face au guichetier, chef de gare et contrôleur.
«J’espère que vous
