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2818 Words
PARTIE 8 Non hein n’est-ce pas ? Je vais le tuer si c’est le cas. Quel sale menteur celui-là ! C’est ça son diner avec des amis. Non mais Racine me trompe moi. Je n’arrive pas à y croire. Après tout ce qu’on a vécu, avec tout ce que je vais pour le satisfaire. Non ça doit être juste une de ses amies. J’essayai de me connaitre de ça mais moi-même je n’y croyais pas vu la manière dont il le tenait en le faisant entrer dans la voiture. Pour vérifier j’ai décidé de les suivre discrètement. On a roulé genre vingt minutes et je l’ai vu se garer devant un immeuble, surement chez la fille. J’ai vu racine descendre et lui ouvrir la porte. C’est une de ses qualités qui me plait. Il est très galant et sait prendre soin d’une femme contrairement aux hommes sénégalais donc je ne vais surement pas le laisser à une autre, ça non. Je vis la fille sortir et ils se dirigèrent devant l’immeuble. Je pouvais les voir d’ici vu qu’ils sont éclairés par la lampe devant l’immeuble mais eux ne pouvaient pas. Ils ont discuté un peu avant que Racine MON Racine ne s’approche d’elle et l’embrasse sur la bouche et avec la langue j’en suis sure vu le temps que le b****r a duré. J’avais envie d’hurler et de tout casser. Je suis en colère et très en colère. Comment ose-t-il ? Moi Eva Diop personne n’a jamais osé me tromper dans ma vie. J’ai toujours eu ce que je voulais quitte à évincer ceux qui se mettaient sur mon chemin et ce n’est pas maintenant que ça va changer. Elle va comprendre qu’on ne touche pas aux propriétés d’Awa Diop bien assez tôt. J’ai vu Racine la suivre des yeux jusqu’à ce qu’elle soit rentrée avant de retourner dans sa voiture et démarrer. Elle me disait quelque chose cette fille. J’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part mais je ne sais pas où. Elle est peut-être une des prétendues amies de Racine que j’ai déjà rencontrée. Je creuserai pour savoir mais il faut que je la voie de plus prêt et en plein jour. L’enquête est ouverte sur elle mais en attendant il faut que je parle à cet enfoiré de Racine. Oser me faire cocu moi, non mais on aura tout vu hein. J’ai démarré à mon tour pour rentrer. J’étais déjà bien assez mal et énervée mais il fallait encore que je tombe sur ma mère Mum : Tu viens d’où Awa comme ça ? J’espère que tu n’étais pas encore chez ton Racine là. Et puis qui t’a permis de prendre ma voiture ? Moi : Oh maman pas d’histoire s’il te plait. Je suis déjà assez énervée comme ça donc ce n’est vraiment pas le moment Mum : Parce qu’il y a un moment pour que je te parle. Tu es vraiment impolie Moi : Si je suis impolie c’est la faute à qui ? Kou yarr so kouy bamoum ag yaw lay nieuka meuk (Proverbe wolof qui veut dire : Celui qui a élevé son bélier jusqu’à ce qu’il grandisse c’est à toi en premier qu’il donnera des coups de tête ou cornes) alors fous moi la paix. Tu n’as pas autre chose à faire que d’ouvrir ta bouche et te mêler de mes affaires Elle s’est tenue la bouche apparemment étonnée de la manière dont je lui ai parlé Mum : O_O Awa ? Moi : Boulma ni Awa. (Ne me dis pas Awa) Je ne suis que les pas de ma mère. C’est comme que tu parles à mon père alors tu t’entendais à quoi Mum : Han parce que c’est moi ton égal maintenant. On va régler tout ça demain ton père. Moi : Parles seulement à mon père. Essaye juste. N’oublie pas que je connais tes secrets notamment une qui tu n’as vraiment pas envie qu’il sache alors dis-lui et tu verras Je le rendis ses clés et me dirigeai vers ma chambre. Une fois sur place je me jetai sur mon lit pour pleurer et sortir ma rage provoquée par la trahison de Racine. Une fois tout mon soul déversé je m’endormis comme une masse. C’est tout le bruit que faisait ma mère qui me réveilla. La première chose qui me vint à l’esprit fit le b****r dont j’avais assisté la veille. Je me tirai difficilement du lit et me trainai jusqu’à la salle de bain. Je me regardai dans le miroir. J’avais une sale tête avec mes yeux bouffis par les pleurs. Une bonne douche me fera le plus grand bien. Effectivement j’avais meilleure mine après. Je sortis alors pour aller rejoindre mes géniteurs à table Moi : Bonjour Papa : Bonjour ma fille Maman : Humm Je jetai un coup d’œil à ma mère qui tirait une gueule de trois mètres de long alors qu’elle souriait à mon père quand j’ai fait mon apparition, pff. Je fis honneur au repas. Vu qu’on était dimanche et que mon père sortait rarement ce jour de la semaine je lui demandai de me prêter sa voiture. Ce qui l’étonna vu que je demandai à ma mère d’habitude Papa : Tu as un problème avec ta mère pour m’emprunter la mienne Moi : Non aucune. J’avais juste envie de conduire la tienne Papa : Oh dommage mais je l’ai déjà passé à ton frère Moi : Il en a pour longtemps Papa : Oui puisqu’il est allé à Mbour avec ses amis Moi : Ok ce n’est pas grave. Je prendrai un taxi Papa : Ok dites-moi ce qui se passe ? Moi : Mais il y a rien papounet. Je ne veux pas vous priver des deux voitures. On ne s’est jamais s’il y a urgence Mum : Parce que tu penses à une autre que ta petite personne toi Je le regardai sans répondre. Je n’ai pas envie de me faire gifler par mon père mais ma mère est tenace Mum : Si tu travaillais au lieu de passer tes journées à ne rien faire tu aurais pu te payer une voiture au lieu d’emprunter tout le temps Moi : Je suis les traces de ma mère. Toi aussi tu ne travailles plus que je sache. Papa : Ça suffit. Je ne te permets pas de parler à ta mère de cette manière. Moi : Mais c’est elle qui a commencé Papa : Et alors ça te donne de droit de lui parler comme s’il s’agit de ton enfant? Moi : … Papa : J’ATTENDS TA REPONSE Moi : Non papa. Papa : Alors présente-lui des excuses Moi : Je suis désolée maman Papa : Bien maintenant explique-moi pourquoi tu ne cherches pas un travail comme tout le monde. Pourtant tu as des diplômes et tu n’es pas handicapée à ce que je sache Moi : … Papa : C’est ce que je pensais. As-tu au moins déposé des CV ? Moi : Non Papa : Tu penses qu’on t’entretiendra toute ta vie. Je veux qu’avant la fin du mois tu te trouves un travail. Je ne t’ai pas payé cinq années d’études pour qu’au final tu te pavanes chez moi. Suis-je clair ? Moi : Oui papa Papa : Bien Je me levai pour sortir de table en lançant « Il y en a qui ont fait des choses bien plus grave mais de ça on en parle pas ». Ma mère s’est mise à tousser comme pas possible. Elle a dû boire de travers en comprenant mon allusion Papa : Chérie ça va Moi : euheu oui euheu euheu Mon père lui tendit de l’eau pendant que j’en profitai pour m’éclipser en douce. Ma mère m’énerve et si elle me cherche elle va me trouver je vous le dis. Elle a fait pas mal de mauvaises choses dont je suis au courant alors avant de m’avoir comme ennemie elle devrait réfléchir aux conséquences. Je me rendis dans ma chambre pour prendre mon sac avant de sortir RACINE Je me suis réveillée de bonne humeur aujourd’hui. Raki illumine ma vie. Elle est si belle et si vivante malgré toute la tristesse que je vois dans ses yeux. Ça me donne envie de la protéger. Je suis en train de tomber amoureuse d’elle et ce n’est pas pour me déplaire. Une fois mettre ressourcer avec un bon petit déjeuner je pris mon téléphone pour l’appeler. Elle décrocha après quelques sonneries Raki (avec une voix endormie) : Bonjour beau gosse Moi : Bonjour. Je te réveille on dirait Raki : Humm oui mais il était temps. Alors bien dormi ? Moi : Moi oui et toi ? Raki : Comme un bébé. Je n’ai même pas envie de sortir de mon lit tellement j’y suis bien Moi : Tu es sur que ton chien de garde sera d’accord Raki : MDR arrête d’appeler Gaëlle comme ça Moi : Ce n’est pas de ma faute si elle est désagréable Raki : Ce n’est pas une raison pour la provoquer. Elle ne sera pas contente de savoir que tu l’appelles comme ça Moi : Ok j’arrête. Tu me manques Raki : Déjà ? Moi : Oh Raki : Je plaisante. Tu me manques aussi Moi : On passe la journée ensemble alors Raki : J’aimerai bien mais je dois garder ma nièce pour sa maman qui va se faire pouponner Moi : Ok c’est dommage Raki : Mais tu peux passer à la maison si tu veux. Ça me fera plaisir de te voir Moi : Bien je passerai toute à l’heure alors Raki : Ok je t’attends pour déjeuner dans ce cas. Bisou Moi : Je t’embrasse mon caramel Raki : Caramel ? Moi : Oui tes lèvres ont un gout de caramel au lait Elle a éclaté de rire. J’adore son rire. Cette fille va me rendre fou Raki : Je ne savais pas que mes lèvres avaient un gout particulier Moi : Oh que si elles en ont. J’entendis quelqu’une répliquer « Caramel hein ? Et les miennes alors ? ». Je me retournai pour me retrouver en face d’Eva la tigresse. Oh non il ne manquait plus que ça Moi : Il faut que je te laisse Raki : Je t’attends. Bisou Je raccroche avant de lever les yeux vers elle. Les siens lançaient des éclairs. Elle croisait les bras en attendant des explications mais je ne suis pas sûr de vouloir en donner. Elle attendit quelques secondes et finit par perdre patience Eva : Ce sont les lèvres de qui que tu as gouté pour savoir le gout qu’elles ont. Moi : S’il te plait Eva. Je n’ai pas envie de me prendre la tête de si bon matin Eva : Mais je ne te laisse pas le choix. Eclaire-moi parce que ta copine c’est moi et ce n’est pas avec moi que tu étais au téléphone Moi : … Eva : REPONDS-MOI Moi : Je ne te permets pas de me crier dessus alors baisse d’un ton Eva : Tu me trompes Racine. Comment oses-tu ? Moi : Qui t’as dit … Eva : N’essaie même pas de nier parce que je t’ai suivi hier et je suis sure que c’est à la même personne que tu parlais à l’instant. Moi : Maintenant tu me pistes. De quel droit tu me suis ? Eva : Maintenant ça va être de ma faute. J’aurai du comprendre depuis que tu as commencé à me prendre la tête pour un oui ou un non. Qu’est-ce qu’elle a que je n’ai pas hein Racine ? Qu’est-ce que je n’ai pas fait pour tes beaux yeux ? Je t’ai donné la seule chose qu’une femme ait, ma virginité. Et comment tu me remercies en me trompant Moi : Je ne t’ai pas forcé que je sache. Ta virginité comme tu dis tu me l’as donné de ton plein gré. Eva : Peut-être c’est parce que je t’aime que je l’ai fait. Tu n’es pas meilleur que les autres en fait. Moi : Ecoutes Eva Eva : Non toi tu vas m’écouter. Comme je t’aime comme une folle je vais laisser passer cette erreur si tu quittes cette fille sur le champ Moi : Mais je n’ai aucune envie de la quitter Elle me regarda avec de gros yeux. J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas Eva : Je te demande pardon. Soit c’est elle soit c’est moi Bad très bad. C’était la seule chose que j’attendais qu’elle dise. Elle ne sait même pas comment elle me facilite la tâche Moi : Je ne la quitterai pas. Tu n’as aucun droit sur moi pour me dicter ma vie. Toi et moi ça ne fonctionne plus. Je supportai tes caprices avant mais là je sature tu vois. Tu es invivable Eva. Tu crées des disputes sur la base de rien du tout. Tu deviens hystérique dès que j’approche à une fille et par-dessus tout tu m’en demandes trop. Même ma mère ne demande pas autant d’argent que toi. Il se trouve que j’en ai marre de tout ça en plus de tout le reste alors s’il y a quelqu’une que je libère c’est bien toi Eva : Tu me jettes Racine. Tu me jettes pour une autre Moi : Tu t’es jetée toute seule quand tu as commencé tes manières de filles capricieuses et égocentriques Eva : Maintenant je peux l’être. Tu n’es qu’un salo… Moi : N’essaie même pas de m’insulter sinon je ne réponds de rien Elle était au bord des larmes. Arggg je déteste faire pleurer les femmes mais elle et moi ça ne pouvait pas continuer. Même si je n’avais pas rencontré Raki j’aurai fini par la quitter parce que je ne la supportai plus. Elle fait trop d’histoires pour rien et ce n’est pas ce que je cherche dans une relation Moi : Je suis désolée que ça se termine comme ça. Eva : Epargne-moi ta pitié. Sache que tu seras aussi malheureux que je le suis maintenant. Tu vas me le payer crois-moi. Si tu n’es pas avec moi tu ne seras pas avec elle Elle me jeta mes clés d’appartement avant de sortir en claquant la porte. Je poussai un ouf avant de me lever pour me préparer à aller chez la belle Raki. Je vous entends d’ici. Venez pas m’insulter avec votre solidarité féminine sinon humm. Je ne lui ai dit pas un seul « je t’aime » de tout le temps qu’on a duré ensemble alors où est la trahison ? Bref pourquoi je m’explique même. Je ferai mieux d’y aller Un petit j'aime ou un com. ça fait toujours plaisir à celle qui écrit. Bisou
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