Jeune

Chapitre 11

Christine

Je suis allé dans la chambre, je me suis allongé sur le ventre sur le lit, j'ai pris mes écouteurs et mon cahier. Je l'ai mis sur la série "Vikings" pour marathon ce week-end. Ma colocataire, dont j'ai appris récemment qu'elle s'appelait Juliana, était assise par terre en train de lire un livre épais intitulé « Les mystères du monde ». Je me demandais jusqu'où elle devait voyager en lisant.

Une scène de sexe entre un couple dans la série m'a fait penser à Steven. Je voulais vraiment le b****r. Et la seule fois où j'ai ressenti ce besoin, c'est le jour où j'ai perdu ma virginité. J'étais à l'une des soirées populaires des lycéens, la nuit était froide et j'ai bêtement pensé que des shots de tequila me réchaufferaient... Bon, oui, mais il faisait un peu trop chaud. Je me suis retrouvé dans une pièce avec un garçon que j'ai passé toute la nuit à embrasser et à taquiner. Je voulais cette expérience. J'étais incroyablement excitée avec ce gars. Nous avons fait l'amour et c'était super, il ne savait pas que j'étais vierge, mais quand il l'a découvert à cause de la petite quantité de sang qui sortait de ma chatte, il s'est assuré que tout était parfait. À ce jour, je ne connais pas son nom et cela me rend un peu s****e. Et il n'était pas du lycée, sa maturité disait qu'il avait quelques années de plus que moi. Mais c'était unique. Et maintenant, je voulais Steven, le deuxième gars que je meurs d'envie de donner.

Le bruit des coups à la porte m'a fait perdre le focus sur la série. J'ai regardé la porte et Juliana s'est lentement dirigée vers elle.

« Christine est sur le point de… » La voix de Steven a attiré mon attention. Il me fixait maintenant. – Salut. – Il s'est gratté la nuque.

- C'est pour vous. - Juliana a épinglé ses cheveux actuellement verts et a laissé la porte ouverte.

Je connaissais la raison de sa visite. J'ai souri en montrant toutes mes dents et j'ai fermé le cahier.

– On va se promener ? Je l'ai doucement poussé en avant et j'ai fermé la porte derrière moi.

- Où allons-nous? – Il a demandé en me regardant.

- Tu décides. - J'ai remercié mentalement d'avoir porté la lingerie noire que mes mères avaient choisie pour moi, quelques jours avant que j'emménage ici. – Mais peut-on avoir quelque chose à manger d'abord ? – J'ai touché mon ventre pendant que nous descendions les escaliers.

- Avant quoi? Steven haussa un sourcil. 'Tu ne sais même pas ce que je veux avec…' Je l'ai coupé.

– Steven, pourquoi es-tu venu m'appeler ? Un rendez-vous? – J'ai demandé ironiquement.

– C'est toi qui veux m'emmener manger. – Nous sommes montés dans la voiture et il a accéléré. – Cela ressemble à un rendez-vous

« Je ne veux pas tomber malade pendant que nous sommes… Eh bien, vous savez. – Je n'ai pas pu terminer la phrase.

– On ferait mieux de manger alors. - Il a souri et n'a pas quitté le sol des yeux.

Il ne nous a pas fallu longtemps pour atteindre une cafétéria. Nous sommes entrés et j'ai sorti de la monnaie de la poche de mon short. Dix dollars, c'était pour quoi ?

- Je paye. Peut choisir. Il s'appuya contre le comptoir et me fixa. Je me suis assis sur une chaise pivotante haute devant le comptoir et Steven a fait de même.

– Je veux quelque chose avec du bacon. – J'ai regardé le menu et j'ai cherché quelque chose. – Un sandwich bacon et frites. - Le sourire. – Le bacon que ma mère m'a fait le matin me manque.

"Toujours la petite fille de maman..." Il a fait signe au préposé et elle s'est approchée de nous. – Sandwich avec beaucoup de bacon et frites. - Dis lui.

Nous avons parlé de ma passion pour le bacon et du fait que j'ai deux mères lesbiennes. Il trouva cela étrange au début, mais l'idée l'amusait dans le bon sens. Ma commande est arrivée et je l'ai dévorée en quelques minutes. Steven m'a raconté des histoires drôles sur ses courses Rush. Je ne pouvais pas contrôler mon rire.

– …Et puis j'ai mangé le mien. – Il a conclu l'histoire d'une de ses victoires.

– Vous obtenez toujours les filles. – J'ai souri et j'ai brossé mes cheveux sur le côté.

- Je pense que oui. – Steven s'est un peu rapproché de moi.

– Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? - Je me suis aussi approché et je le regardais dans les yeux. Il avait l'air inquiet.

– Et est-ce important ? - Demandé avant de coller nos lèvres.

Notre b****r fut lent et excitant, il fit glisser sa langue sur la mienne avec agilité. Je sentis sa main serrer ma cuisse puis se déplacer lentement vers mon entrejambe. L'acte m'a fait frissonner. J'arrêtai le b****r et le fixai.

- Sortons d'ici? - Il m'a demandé.

Steven a payé l'addition et nous avons quitté la cafétéria. Je ne savais pas dans quelle direction nous allions, mais je m'en fichais non plus. Nous nous sommes arrêtés devant une maison. Mon cœur battait la chamade et j'étais un peu nerveux. J'aimerais boire quelque chose d'alcoolisé pour me détendre.

Nous sommes entrés dans la maison et je suis tombé sur un couple allongé sur le canapé en train de regarder un film que je ne connaissais pas. La fille aux dreadlocks m'était familière, mais je ne pouvais pas me rappeler exactement où.

- Bien, bien... - La fille a souri et nous a regardés.

– Ne le remplissez pas. – Steven m'a répondu et m'a tiré par la main pour que nous nous dirigions vers les escaliers.

J'ai agité mes doigts et ils ont souri ensemble. Je n'ai pas vraiment remarqué les détails de la maison, je ne voulais pas savoir si le mur était blanc ou si les meubles étaient en bois, j'étais concentré sur autre chose. Nous montâmes les escaliers et descendîmes le couloir étroit jusqu'à une porte. Steven l'ouvrit et nous nous précipitâmes à l'intérieur.

- Profitons que Victor n'est pas là. – dit Steven, enleva la casquette qu'il portait et la jeta par terre. Puis j'ai remarqué les deux lits dans la chambre. Penser à Victor m'a rappelé la demande de Steven pour que je confirme que nous n'avions pas eu de relations sexuelles. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu'il vaut mieux laisser les questions pour plus tard.

"D'accord." J'ai hoché la tête et j'ai immédiatement enlevé ma chemise. Je n'étais pas sûr de mon corps, mais à ce stade, je le voulais juste.

Steven ôta sa chemise et s'approcha de moi précipitamment. Nous avons collé nos corps ensemble et il m'a embrassé. Leurs pieds nous ont guidés vers le lit qui était probablement le sien. Il m'a jeté assis dedans et j'ai souri. Ses doigts tâtonnèrent avec le fermoir de son short et il le retira rapidement. Je regardai le volume déjà familier de ses sous-vêtements et me mordis la lèvre inférieure. Waouh, Steven...

« Avant… » Il ouvrit un tiroir de la table de chevet près de nous et en sortit le préservatif.

- Maintenant oui. – dis-je en souriant.

J'ai enlevé mon short et j'ai laissé ma lingerie en dentelle se détacher sur ma peau claire. Steven se pencha et pressa ses lèvres contre les miennes. Nous sommes tombés jusqu'à ce que nous soyons enfin allongés sur le matelas. Sa peau chaude faisait picoter la mienne. Notre b****r frénétique m'a rendu encore plus excité. Puis j'ai senti une de ses mains toucher ma culotte. Je soupirai et enfonçai mes ongles dans son dos. Son index a commencé à tourner en rond sur mon couperet et j'ai bougé mes hanches en rythme. Ses baisers descendirent alors jusqu'à mon cou et je réussis à ne pas gémir. Mais il a mis sa main dans ma culotte et j'ai cédé, j'ai gémi en contrôlant seulement le ton bas pour ne pas laisser les autres personnes dans la maison entendre. Steven semblait apprécier l'écoute alors que sa prise devenait plus forte et un peu agressive, il a tiré ma culotte vers le bas et sans friser, il a enfoncé un doigt à l'intérieur de moi. Je me tortilla un peu, jetant mon corps sur le côté et il accéléra le mouvement. Steven a souri quand il m'a vu comme ça, a mis le préservatif sur le matelas et avec son autre main a commencé à stimuler mon c******s. Je gémis un peu fort et pour me faire taire, il posa sa main sur le doigt qui était en moi et me couvrit la bouche.

- Soyez silencieux. - Il a chuchoté et j'ai hoché la tête.

Steven retira sa main de ma bouche, je fermai les yeux mais je pouvais sentir ses lèvres embrasser mes cuisses. Puis sa langue a glissé de mon entrejambe à ma chatte. Je n'étais pas expérimenté, je n'ai même jamais eu de sexe oral, je ne savais pas à quoi cela ressemblerait. Mais ça en valait la peine. Mes yeux se sont révulsés alors que sa langue faisait des va-et-vient sur mon c******s. J'ai mordu l'oreiller pour ne pas gémir trop fort. J'ai regardé Steven et il a sorti sa bite de ses sous-vêtements et y a mis le préservatif. Je l'attendais avec impatience. Il écarta mes jambes et s'inséra entre elles. Dès qu'il a enfoncé sa bite en moi, tout mon corps a tremblé et je n'ai pas pu retenir ce qui allait se passer. Je suis venu. Je l'ai apprécié incroyable et parfaitement. Steven a tiré sur mes bras me faisant me lever et m'asseoir sur ses genoux. Nos corps étaient collés ensemble et je pouvais à peine rebondir sur lui, mon corps était si mou à cause de la transe orgasmique.

— Tu es venue trop tôt, Christine…, murmura-t-il à mon oreille.

Il a enlevé mon soutien-gorge et mes seins se sont collés à sa poitrine. Ses mains étaient sur ma taille, m'aidant à monter et à descendre. J'avais fini, mais j'ai eu du mal à continuer. Je soupirai bruyamment et Steven aussi. Nos corps en sueur interagissaient. Mes mains étaient écartées sur son dos. J'ai jeté ma tête en arrière et j'ai continué à rebondir. Il embrassa mon cou puis suça le mamelon de mon sein. Il m'a soudain pressée contre lui et j'ai eu l'impression qu'il était venu. Steven m'a allongé sur le lit et s'est rapidement effondré à côté de moi. Le préservatif retenait son sperme et j'ai vu sa bite palpiter lentement. Je portai mes mains à sa tête et il laissa l'air sortir de sa poitrine.

– Le referez-vous ? – Je l'ai regardé et j'ai souri.

Mais quelqu'un a frappé à la porte et fait asseoir rapidement Steven sur le lit et retirer le préservatif.

– Steven ? - La voix de Victor était familière.

Victor

Joey m'a dit au revoir avant que je puisse entrer dans la maison. J'ai trouvé Tony avec sa petite amie dans le salon, je les ai salués tous les deux et j'ai vu le garçon écarquiller les yeux puis se mettre à rire.

– Et si on se promenait, Victor ? - Il s'est levé du canapé.

– Je viens d'arriver, en fait je viens juste de prendre une douche et je pars. Je haussai les épaules et me dirigeai vers les escaliers.

-NE PAS! – Tony a pratiquement crié. – Pouvez-vous m'aider avec une histoire ? J'arquai les sourcils.

Le gars, pour autant que je sache, était le plus intelligent de la maison et ses histoires n'avaient rien à voir avec les miennes. En quoi pourrais-je vous aider ?

– Mec, je ne sais pas si je suis le bon gars pour que tu demandes de l'aide. – Je me suis gratté la nuque.

– Pour Tony, laisse-le se lever. – La fille aux dreads s'est manifestée.

Tony hocha la tête et soupira en se rasseyant avec lassitude sur le canapé. Je me dirigeai vers ma chambre, mais avant de pouvoir entrer, j'entendis le bruit du lit de Steven bouger assez rapidement. Il ne pouvait que plaisanter, est-ce qu'il faisait vraiment l'amour dans notre chambre ? J'ai levé les yeux au ciel et au lieu d'ouvrir simplement la porte et d'entrer, j'ai choisi de frapper à la porte car je ne voulais pas avoir l'image de Steven nu dans mon esprit et je ne voulais pas embarrasser qui que ce soit la fille était .

- Victor? - Il a demandé.

– C'est mec, rhabille-toi vite. – Je reniflai d'impatience.

– Pouvez-vous attendre en bas ? – Je n'avais pas le temps pour ces pitreries.

« Couvrez-vous simplement, Steven. Je vais ouvrir la porte. – J'ai prévenu et j'ai mis ma main sur la poignée de porte.

J'ai compté jusqu'à dix puis j'ai ouvert la porte, Steven était debout et en sous-vêtements et j'ai évité de regarder la fille avec qui il était, mais il était inévitable de ne pas reconnaître la voix qui résonnait juste derrière moi.

– Je pense que je ferais mieux d'y aller. – C'était Christine.

Je me figeai en choisissant ma tenue, ne prenant pas la peine de regarder en arrière pour m'assurer que c'était bien elle. Je me suis réveillé de la transe dans laquelle j'étais sur le point d'entrer et j'ai attrapé une tenue au hasard pour sortir de la pièce, qui sentait le sexe, le plus rapidement possible.

– Pas besoin, je m'en vais. – dis-je en regardant dans les yeux de la fille, qui était recouverte de la couette de Steven.

- Victor. – Steven m'a appelé avant que je puisse quitter la pièce.

- Discours. – J'ai arrêté de marcher, mais je ne l'ai pas regardé.

– On peut sortir plus tard ? - J'ai secoué ma tête.

– J'ai déjà des projets, désolé. – Il n'a rien dit d'autre.

J'ai fermé la porte derrière moi alors que je sortais de la pièce et je pouvais sentir quelque chose tourner en moi juste en sachant que Christine venait de b****r mon frère. J'ai décidé que je n'allais pas perdre mon temps à y penser et je suis allé rapidement sous la douche, mais la colère que je ressentais ne semblait pas vouloir me quitter. J'ai entendu mon téléphone portable sonner et je suis sorti de la boîte pour y répondre.

– Ça prend trop de temps, Victor. – Stassie a pratiquement crié à l'autre bout du fil.

– Je suis dans le bain, Stass. – Je me taisais. « En fait, je n'ai pas envie de sortir boire… Pensez-vous que Joey sera ravi si j'annule avec vous les gars ?

– Que s'est-il passé, Victor ? – Elle avait l'air inquiète.

– Rien, je ne suis juste pas très excité de pouvoir sortir aujourd'hui. – J'ai soupiré.

– Je sais qu'il s'est passé quelque chose et je sais que tu ne me le diras pas au téléphone. – J'ai ri faiblement. – Rendez-vous dans dix minutes, sinon j'irai vous chercher. Vous pouvez me laisser parler à Joey et il comprendra.

– D'accord Stass, rendez-vous dans quelques minutes. – J'ai dit découragé.

J'ai mis fin à l'appel et terminé la douche, je me suis enroulé dans la serviette et j'ai mis la tenue que j'ai rapidement attrapée et j'ai réalisé que ce n'était pas la meilleure tenue, mais merde. Je suis sorti de la salle de bain et la porte de la chambre était toujours fermée, j'ai traversé et descendu les escaliers assez rapidement, j'ai ignoré le couple dans le salon et je suis sorti pour rencontrer Stassie. J'ai marché quelques minutes jusqu'à sa maison et je l'ai trouvée appuyée contre la porte, les bras croisés.

- Je pensais vraiment que je devrais aller chez toi. Elle roula des yeux.

– Je n'ai même pas mis longtemps, Stass. - J'ai haussé les épaules.

- Ça a pris du temps. – Elle a souri et s'est approchée de moi en se jetant dans mes bras. – Où est ton sourire, Victor ? Elle me pinça les joues.

– Hey.. – Je lui tenais les mains et il était inévitable de ne pas sourire. - Où veux-tu aller? - J'ai demandé.

– Eh bien, puisque tu n'as pas la plus grande animation pour pouvoir partir... Que penses-tu de rester ici chez toi ? - J'ai hoché la tête.

- Aucun problème pour moi. Stassie a pris ma main et m'a tiré à l'intérieur.

Je n'étais pas le genre de personne qui pouvait facilement exposer ce que je ressentais, mais les choses avec Stassie étaient différentes. J'ai réussi à tout lui dire, ça allait bien au-delà de la simple b***e de mon frère qui venait de se passer, je lui ai dit dès la première fois que j'avais le cœur brisé et pour la première fois Stassie n'était pas la blonde qui parlait, mais l'amie qui écoutait. Elle a écouté tout ce que j'avais à dire et a semblé analyser toute la situation et quand j'ai fini de parler, elle a décidé de donner son avis. Nous avons passé tout l'après-midi à discuter et avons décidé de commander quelque chose à manger chez iFood.

– Eh bien, je pense que je serai sur mon chemin. – dis-je en m'étirant sur le canapé.

– Bien sûr que non, Victor. Dormir ici. – Elle m'a pris le bras.

– Pas besoin, ne t'inquiète pas pour moi. - Stassie secoua la tête.

– Tiens-moi compagnie, idiot. Je ne veux pas dormir seul. - Il a fait une grimace triste.

– D'accord, je dors ici aujourd'hui. – J'ai roulé des yeux.

Nous sommes montés dans sa chambre et je me suis jeté sur son lit. Stassie a décidé de s'ouvrir à moi et a fait les cent pas en me racontant ses déceptions. Joey a fini par nous rejoindre tard dans la nuit et complètement ivre, nous avons partagé un lit double, donc ce n'était pas difficile de s'endormir.