M. Laubépin, qui doit repartir demain dès l’aurore, est revenu ce soir m’adresser ses adieux. Après quelques paroles embarrassées de part et d’autre : – Ah çà ! mon cher enfant, m’a-t-il dit, je ne vous interroge pas sur ce qui se passe ici : mais si vous aviez besoin par hasard d’un confident et d’un conseiller, je vous demanderais la préférence. Je ne pouvais, en effet, m’épancher dans un cœur plus ami, ni plus sûr. J’ai fait au digne vieillard un récit détaillé de toutes les circonstances qui ont marqué, depuis mon arrivée au château, mes relations particulières avec Mlle Marguerite. Je lui ai même lu quelques pages de ce journal pour mieux lui préciser l’état de ces relations, et aussi l’état de mon âme. À part enfin le secret que j’avais découvert la veille dans les archives de M. La
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