CHAPITRE PREMIER Les plaisirs de la campagneO rus quando ego te aspiciam ! Virgile Monsieur vient sans doute attendre la malle-poste de Paris ? lui dit le maître d’une auberge où il s’arrêta pour déjeuner. – Celle d’aujourd’hui ou celle de demain peu m’importe, dit Julien. La malle-poste arriva comme il faisait l’indifférent. Il y avait deux places libres. – Quoi ! c’est toi, mon pauvre Falcoz, dit le voyageur qui arrivait du côté de Genève à celui qui montait en voiture en même temps que Julien. – Je te croyais établi aux environs de Lyon, dit Falcoz, dans une délicieuse vallée près du Rhône ? – Joliment établi. Je fuis. – Comment ! tu fuis ? toi, Saint-Giraud, avec cette mine sage, tu as commis quelque crime ? dit Falcoz en riant. – Ma foi, autant vaudrait. Je fuis l’abominable