XVIILe dernier jour ! Et un jour si limpide, si trompeur dans sa joie ensoleillée, un incomparable beau jour du mois de novembre commençant. Ils devaient partir dans la soirée, tard, par un train de nuit. Lui, qui avait mille choses encore à emballer, à arranger, se hâtait pour trouver le temps, avant le coucher du soleil, d’aller rêver une heure dans son jardin, du Carigou, – situé un peu loin de la ville. Quand il y entra, dans ce jardin, c’était presque le soir ; des rayons, déjà tout rouges, passaient horizontalement au travers des branches, éclairaient le tronc des vieux arbres impassibles. Pour lui, elles s’ajoutaient l’une à l’autre, les mélancolies de toutes ces fins qui avivaient ensemble : la mélancolie du soir, celle de l’automne – et celle, beaucoup plus profonde du définiti