Chapitre Cinq Chose rare, je me réveille tard le lendemain matin. Le pire, c’est que je n’avais pas eu la force de regagner mon lit. À travers mes paupières mi-closes, j’aperçois la table basse devant moi et un verre de whisky à moitié plein mais trop dilué, car j’y ai laissé fondre mes glaçons de la veille. À côté de moi, l’écran de mon ordinateur est noir. La dernière chose dont je me souviens, c’est de l’avoir poussé de côté pour me reposer les yeux alors que j’attendais l’accès à une base de données. Mais ça ne fait rien. Cette recherche, comme toutes celles que j’ai menées ces deux dernières semaines, n’a rien donné. Je m’étire les bras puis le cou de sorte à dénouer les tensions installées pendant la nuit, puis jette un coup d’œil à ma montre. Si je me magne, je pourrai arriver à h