« Il fait bien, il accomplira de grandes choses là-bas, dit-il, Rougon est un homme très fort ; mais, voyez-vous, il manque de tact en politique. » Ensuite, il s’attendrit sur la bonté de l’empereur, qui, selon son expression, « aimait ses vieux serviteurs comme on aime d’anciennes maîtresses ». Il s’acoquinait à eux, il éprouvait des regains de tendresse, après les ruptures les plus éclatantes. S’il avait invité Rougon à Compiègne, c’était sûrement par quelque muette lâcheté de cœur. Et le jeune député cita d’autres faits à l’honneur des bons sentiments de Sa Majesté : quatre cent mille francs donnés pour payer les dettes d’un général ruiné par une danseuse, huit cent mille francs offerts en cadeau de noce à un de ses anciens complices de Strasbourg et de Boulogne, près d’un million dépe