« Toi !… fit-elle !… toi, bon Dieu !… que veux-tu ? – Je vais partir pour Londres, miss Pocket, dis-je, et je désirerais vivement faire mes adieux à miss Havisham. » Sans doute on ne m’attendait pas, car elle me laissa enfermé dans la cour, pendant qu’elle allait voir si je devais être introduit. Elle revint peu après et me fit monter, sans cesser de me regarder durant tout le trajet. Miss Havisham prenait de l’exercice dans la chambre à la longue table. Elle s’appuyait comme toujours sur sa béquille. La chambre était éclairée, comme précédemment par une chandelle. Au bruit que nous fîmes en entrant, elle s’arrêta pour se retourner. Elle se trouvait justement en face du gâteau moisi des fiançailles. « Vous pouvez rester, Sarah, dit-elle. Eh ! bien, Pip ? – Je pars pour Londres demain