– Du moins, je pourrai la voir ? – Si elle y consent, oui. Je t’engage cependant à être très réservé dans tes rapports avec elle. Madame Cambry aussi la verra, et je l’ai priée d’y mettre beaucoup de prudence. – Et comment finira cette triste liberté ? – Il arrivera de deux choses l’une : ou l’enquête que je vais poursuivre n’aboutira à aucune découverte nouvelle, et alors, quand je jugerai qu’il n’y a plus rien à espérer, je transmettrai le dossier de mademoiselle Lestérel à la chambre des mises en accusation, qui renverra très probablement la prévenue devant la cour d’assises ; ou, au contraire, je trouverai une autre coupable… il m’en faut une, car Julie Berthier a été tuée par une femme… – Par une femme qui est ici, s’écria Gaston. – Comment, par une femme qui est ici ? demanda M.