– Pardon ! cela ne suffit pas. Il faudrait encore m’apprendre pourquoi vous en avez usé, ou plutôt a***é. – Vous l’exigez ? Eh bien, quoi qu’il en coûte à mon amour-propre médical de vous faire cet aveu, sachez que je désirais depuis longtemps compter madame d’Orcival au nombre de mes clientes ; elle avait de très belles relations, et elle pouvait m’être fort utile pour me lancer dans un monde où les névroses sont très fréquentes. Malheureusement, je ne la connaissais pas et je n’osais pas demander à M. Darcy de me présenter. Quand j’ai appris qu’elle venait de rompre avec lui, j’ai eu la fâcheuse idée d’essayer d’une supercherie qui me semblait innocente. J’ai été doublement puni de mon imprudence, car je n’ai pas obtenu mes entrées chez la dame, et j’ai offensé un homme que je tiens en