X Des parents pauvresUn atelier de peintre. Chevalet, toiles ; aux murs, des moulages. Propreté parfaite. Un berceau dans un coin. Sur un divan recouvert d’un tapis d’Orient, des journaux et des livres. Un vieux guéridon porte, dans une cruche de cuivre, un bouquet de roses. On remarque encore une authentique commode Louis XV aux bronzes rares, et, près de la grande baie vitrée, une petite « tricoteuse » avec un ouvrage de femme. Albert Teulette, palette au pouce, travaille. Il ne porte point, comme il l’eût fait il y a trente ans – sauf qu’alors il n’était pas né un complet de velours avec un pantalon à la zouave et un veston à col droit. Aucune mèche de cheveux extravagante ne descend sur son front. Il est rasé à l’américaine et porte, comme tout le monde, une raie discrète sur le côté