I Un matin radieux éclairait la ville. Mariolle monta dans la voiture qui l’attendait devant sa porte, avec un sac de voyage et deux malles dans la galerie. Il avait fait préparer, la nuit même, par son valet de chambre, le linge et les objets nécessaires pour une longue absence, et il s’en allait en donnant pour adresse provisoire : « Fontainebleau, poste restante ». Il n’emmenait personne, ne voulant pas voir une figure qui lui rappelât Paris, ne voulant plus entendre une voix entendue déjà pendant qu’il songeait à certaines choses. Il cria au cocher : « Gare de Lyon ! » Le fiacre se mit en marche. Alors il pensa à cet autre départ pour le Mont Saint-Michel, au printemps passé. Il y aurait un an dans trois mois. Puis, pour oublier cela, il regarda la rue. La voiture déboucha dans l’av