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3775 Words
Mariage forcé: Chapitre 2 Tout le monde me regarde surpris comme si je débarquais d'une autre galaxie. A vrai dire, c'est tout à fait normal. Après ma réaction excessive de tantôt, ils ne s'attendaient pas à ce que j'accepte aussi facilement.  Tante Hasso me prend dans ses bras pour me faire un câlin -T.Hasso : Je savais que tu comprendrais et que tu accepterais. Moi : C'est uniquement pour ma mère que je le fais. J'avais bien appuyé sur "ma mère" pour qu'ils comprennent que c'est pour elle je le fais et non par plaisir -T. Hasso : Merci ma fille. Alors, ton futur mari viendra mercredi avec sa famille pour amener les colas et fixer la date du mariage. Moi : Quoi ? Déjà ? Tante Djenabou : Bien sûr que oui. On doit organiser le mariage le plus vite possible pour éviter certaines choses. Maintenant, j'avais une seule envie, c'est de la bouffer comme un énorme sandwich. Calme toi Marianna, n'oublie pas que c'est ta tante, une grosse s****e mais, c'est ta tante. Moi : Bon, je vous laisse. Je pars dans ma chambre, fais ma toilette, mange du bon couscous fait par ma tante et pars me coucher. J'ai eu du mal à dormir à force de trop réfléchir. Finalement, je réussis à m'endormir vers 1h00 du matin. Le lendemain matin... A la pause de 12h00, je raconte à mes potes et dans les moindres détails ce que ma famille m'a infligé comme dilemme. Julien : Woah, il ne rigole pas ton père. Linda : J'espère que ce n'est pas un vieux... Moi : Je ne sais pas. Mais si c'est un vieux, je mets du poison dans son plat. Salif : Si tu veux, je t'aide à le tuer et après, je demande à ta famille de t'épouser. Moi : Haha, tu m'épouses et après, je te tue aussi. Souleymane : Si tu veux, on s'occupe de lui, on le menace vite fait, et il abandonne. Fatima : T'es fou avec ta tête de sauvage là. Souleymane : Mais tu kiffes cette tête-là. Fatima : Non pas du tout. Souleymane : Ah bon ? Alors, je vais aller voir si la blonde là-bas la kiffe Fatima : Si tu bouges d'ici, je te la coupe comme ça personne ne pourra la kiffer Et c'est reparti pour un tour de chamailleries inutile. Je me rends compte à quel point j'aime mes potes, avec tous leurs défauts et toutes leurs qualités. Ils me soutiennent du mieux qu'ils peuvent et cela me fait vraiment chaud au cœur.  16h00 : Julien me dépose chez moi. Linda a décidé de passer un peu de temps à la maison avant de rentrer chez elle. Il n'y avait personne parce que ma tante ainsi que mon oncle étaient au boulot. Je réchauffe au micro-onde du poulet et des frites, puis on s'installe sur le canapé, tout en discutant et regardant ma série préférée : Game of thrones Je ne peux pas me passer de cette série. Et John Snow, j'aimerais trop que ce soit lui, mon mari ! - Tu as un frère ? -Oui, il s'appelle Yaya. Je lui montre sa photo sur mon téléphone portable. - Il est beau gosse ton frère contrairement à toi. - Hahaha, merci bien. Tu es déjà fan de lui ou quoi ? - J'avoue que si il me drague, je ne dirais pas non. -Donc tu n'as pas de mec ? -J'avais un mec, mais c'est un vrai s****d. Il m'a trompé avec ma cousine. Et toi, tu n'as pas laissé un mec en Guinée ? Moi : Non, même pas. Cela ne m'intéresse pas. Elle : Même les beaux gosses ? Moi : Même les beaux gosses ce sont eux les plus dangereux. Elle : Avec ta mentalité de guignol, je me demande comment tu vas faire avec ton futur mari. Moi : Bof, je m'en fous de lui de toute façon On continue de discuter puis elle rentre vers 19h00. Comme j'avais déjà réchauffé le dîner pour ma tante et mon oncle, je rentre dans ma chambre pour réviser un peu mes cours. Il était hors de question que je rate mon année sinon, c'était direct le bled. Ma mère, mon père ainsi que mon frère m'avaient déjà prévenue avant que je ne vienne emménager chez tante Hasso. J'ai intérêt à bosser encore plus que d'habitude. Maintenant que je vais bientôt me marier, je ne veux absolument pas ressembler à toutes les filles mariées du bled qui avaient 21 ans et ressemblaient à des vieilles de 40 ans. Je veux être autonome et je ferais tout pour y arriver, inch'allah. Donc je révise jusqu'à 21h00. Je me dirige vers le salon et trouve ma tante et mon oncle, assis sur le canapé, devant la télévision. Ils étaient en train de regarder les informations. Moi : Bonsoir. Tonton Mohamed : Bonsoir ma fille. Ça va à l'école ? Moi : Oui, hamdoullilah. Tante Hasso : Tu sais, nous sommes vraiment désolés pour ce que l'on t'a fait subir hier soir, mais tu connais ton père et sa famille, on n'a pas eu le choix. Moi : Oui, ne t'inquiète pas. C'est la vie. D'ailleurs, je suis en colère contre Roughi et baba. Tonton Mohamed : Tu sais que l'amour peut faire pleins de choses, alors ne soit pas en colère contre Roughi. Je parle, bien sûr, en connaissance de cause. Je vous explique, tonton Mohamed à la peau blanche, il s'appelle en réalité David. Il était venu en mission en Guinée et c'est dans mon pays natal qu'il a rencontré ma tante. Ils sont directement tombés "In Love" l'un de l'autre. Mais il y avait un problème...Il était chrétien et pour mon grand-père, il était hors de question que sa fille se marie avec un non m******n. Alors au nom de l'amour, il s'est converti, et on l'a rebaptisé Mohamed. Je trouve que c'est une très belle preuve d'amour, malgré le caractère de mon grand-père. Il est très croyant, donc on va dire que tonton Mohamed n'avait pas vraiment le choix. Moi : Si tu le dis... Je regarde un peu la télévision avec eux, et je repars dans ma chambre. Je me connecte sur f*******: et je vois un message de ma cousine Adama. C'est la fille de la sœur de mon père. D'ailleurs, c'est vraiment bizarre qu'elle m'envoie un message, parce qu'entre elle et moi, ce n'est pas vraiment le grand amour. On s'était embrouillée pour quelque chose de stupide, donc on s'ignore. Chacune s'en fout de la vie de l'autre. Elle est aussi à Paname. Alors, dans le message, c'était écrit : Adama : Alors cousine, il paraît que tu vas te marier avec le cousin Ibrahim ? Alors le mec, il s'appelle Ibrahim et c'est mon cousin. Cela fait vraiment beaucoup d'informations d'un coup. En plus, comment elle sait ça elle ? Même moi, la future femme, je ne connais pas son nom. En même temps, je n'ai pas vraiment cherché il faut l'avouer. Donc, je lui réponds : Moi : Comment tu sais ça toi ? Comme elle était toujours en ligne, elle commence à écrire sa réponse et un petit bruit me fait savoir que je viens de recevoir son message. Adama : C'est Maman qui me l'a dit. Moi : Ah ok. C'est quoi le problème alors ? Adama : Eh bien, je suis amoureuse de lui et je voulais que ce soit moi qu'il épouse. En plus, il ne t'aime même pas. Je rêve ou elle me provoque cette fille ?! Moi : Eh bien, cela tombe bien. Parce que moi non plus, je ne l'aime pas. Adama : Donc, cela ne te dérange pas si j'essaye de l'avoir ? Moi : Non, je peux même te l'emballer dans du papier cadeau, si tu veux. Je m'en fous royalement. C'est la conversation la plus bizarre de ma vie. J'entame une discussion avec mes potes qui sont en ligne jusqu'à 2h00 du matin. Puis je tombe dans les bras de Morphes. Le lendemain matin... Je me réveille aux alentours de 12h00. Comme je n'avais pas cours, j'avais fait la grasse matinée. Je fais ma toilette et descends les escaliers pour prendre mon petit-déjeuner. Dans la cuisine, je trouve ma tante, en train de sourire bêtement. Il y avait plein d'ingrédients sur la table : De la viande, du poisson, de la salade, des frites, des alocos, et encore plein de bonnes choses à manger. Moi : Euh...Tata, tu cuisines pour tout Paris ou quoi ? Et pourquoi, tu n'es pas au boulot ? Elle : C'est aujourd'hui que la famille de ton futur mari vient pour amener les colas. Oups...J'ai complètement oublié qu'ils devaient venir. Et effectivement, on est mercredi aujourd'hui. Moi : Ah oui, j'avais oublié. Dans ce cas, je vais t'aider. Elle : Non, va plutôt t'acheter des habits pour l'occasion. Moi : Mais, j'ai déjà plein d'habits. Elle : Tes habits de garçons, tu veux dire ? Non, hors de questions ! Tu vas immédiatement t'acheter une belle robe et des ballerines. Car si je te dis des talons aiguilles, tu vas te casser la figure devant les gens. Moi : Mais, tu sais bien que je n'aime pas les robes... Elle : Tu vas faire un effort pour aujourd'hui. Tiens l'argent. Elle me donne 150 €. Eh bien, elle est gentille aujourd'hui ma tante. J'écris un texto à Linda et Fatima pour qu'elles puissent m'accompagner au centre commercial. Elles me disent immédiatement oui. Donc, je déjeune, m'habille et sors de la maison pour rejoindre l'arrêt de bus. Elles m'attendent sur le banc. Dès qu'elle me voit, elles me font un signe de la main. Linda : Enfin, voilà la princesse. Tu nous appelles et tu oses nous faire attendre. T'as cru qu'on était tes esclaves ou quoi ? Tchiiiiip... Fatima : Laisse tomber. Elle veut nous provoquer... Moi : Calmez-vous oh Je suis en retard que de 5 minutes. Fatima : Même, c'est trop 5 minutes...Si c'était Souleymane, je l'aurais déjà giflé. Linda : Hahaha, le gars souffre dans tes bras. J'espère que Marianna ne sera pas comme ça avec son futur mari. Moi : Non t'inquiète, je ne suis pas une sauvage moi On prend le bus et on se dirige vers le centre-ville. Je voulais juste aller à une petite boutique où l'on vend des trucs banals mais Linda et Fatima n'étaient pas du même avis. Alors, on est allée dans une immense boutique qu'elles connaissaient. Toutes les meilleures marques étaient vendues là-bas. Donc, j'ai fini par céder. La boutique...Oh my god...Elle fait rêver. En plus d'être immense, elle était jolie. Enfin bref, on commence à chercher la robe idéale pour la rencontre organisée entre moi et la famille de mon "futur mari". Cela me fait trop bizarre de dire ça. Au bout d'une heure, on a réussi à la trouver. C'était une robe noire avec de fines bretelles et une ceinture rouge qui se trouve au niveau de la taille. Elle m'arrivait jusqu'au genou. Je prends des ballerines rouges qui vont à merveille avec l'ensemble. Pour faire passer le temps, on se ballade un peu, on mange au MacDo puis on rentre à la maison. Il était maintenant 18h00. Je montre ma robe à ma tante et monte les escaliers en direction de ma chambre avec les filles pour me changer. Ils devaient arriver aux alentours de 20h00. Je prends ma douche, peigne mes cheveux, me fais un afro puis m'habille. Je met un peu de gloss sur mes lèvres et un parfum de Yves rocher. Les filles voulaient me maquiller, mais j'ai dit non et elles n'ont pas insisté. Je ne voulais tout simplement pas faire d'efforts pour eux, la robe et les chaussures, c'est déjà un très gros effort de ma part, je ne veux pas en faire plus. On discute de tout et de rien jusqu'à ce que la sonnette de la porte d'entrée retentisse, On entend bruyamment un "Salam Aleykoum" et des voix. Il était 20h05, cela ne fait plus aucun doute, je vais rencontrer ma "belle" famille et mon futur mari. Je commence à paniquer, je ne sais pas quoi faire, je saute hors du lit et ferme la porte de ma chambre à clé. C'est bête je sais mais c'est la seule idée qui m'est venue à l'esprit. -Linda : Déstresse Marianna, tout va bien se passer. -Fatima : En plus, cela ne va rien changer que tu fermes la porte. -Moi : Oui je sais, mais je stresse trop p****n. Imaginez que c'est un serial killer, un vieux ou qu'il est super moche ?! -Fatima : Mais non, arrête ton délire. Je suis sûr qu'il est clean et beau.  Quelqu'un toque à la porte. J'hésite un peu, puis je décide de l'ouvrir. C'était ma tante. -Tante Hasso : Marianna, c'est l'heure. Tu viens ? -Moi : Oui, j'arrive. Elle m'adresse un sourire rassurant et repart en direction du salon. Linda : Bon, nous allons partir. Tu as intérêt à tout nous raconter demain ! Moi : Oui t'inquiète. A demain, mes grosses ! Je sors de la chambre. En longeant le couloir, mon cœur commence à battre à 100 à l'heure comme une locomotive à vapeur tellement j'étais stressée de ouf. C'est un truc de dingue. Au seuil de la porte du salon, je prends une profonde inspiration et entre. -Moi : Salam Aleykoum. - Salam Aleykoum. -Tante Hasso : Viens t'assoir. Je pars m'assoir sur la chaise qu'elle me montre du doigt en baissant les yeux. Je ne regarde personne. J'avais trop honte. Ma tante parle avec la famille comme si de rien n'était et moi, je commençais à m'ennuyer. Alors, je prends mon téléphone et commence à faire du n'importe quoi en ayant l'air concentré puis ma tante me dit : -Tante Hasso : Marianna, apporte-nous le thé. Je me lève et me dirige vers la cuisine, je prends le plateau composé d'une carafe et de petites tasses tout en priant Dieu pour ne pas la faire tomber. Je suis une grande maladroite. Je me baisse et dépose le plateau sur la table basse. Je verse le thé dans les tasses et commence à servir. Maintenant, je suis obligée de regarder les gens qui m'entourent. Donc, je lève les yeux afin de pouvoir détailler la famille de mon futur mari. Il y avait deux hommes noirs et une femme arabe. Je sers les deux hommes, ensuite la femme, mon oncle et ma tante. J'arrive enfin au moment crucial et qui n'est autre que de servir le thé à mon futur mari. Je prends mon courage à deux mains et lui tend la tasse de thé sans le regarder. Je sens leurs yeux qui sont posés sur nous, j'avais envie que le ciel me tombe sur la tête car cette situation me rend vraiment mal à l'aise. Par contre, lui, il ne réagissait pas. Conclusion : Je me retrouve planter au milieu du salon, tendant un verre à quelqu'un comme une esclave et par-dessus tout, avec le regard persistant de tout le monde sur moi. Cela commence sérieusement à m'énerver, alors je lève les yeux et là, je suis figée devant la beauté de l'homme qui se trouve devant moi. C'est "ça" le visage de mon futur mari ? Mais c'est un p****n de beau gosse de sa race. Il a les yeux marron noisette, les cheveux courts bruns, et surtout il est très musclé, il doit passer beaucoup de temps dans la salle de sport. Il est grand de taille, genre dans les 1m86 et pèse environ 80 kilos. C'était un métisse. Devant lui, j'étais comme une fourmi. Il était vêtu d'une chemise grise, d'un jean slim noir et d'une veste en cuir. Je me rends soudainement compte que je suis en train de le mater, alors je détourne les yeux et il se décide enfin à parler. Lui : Je ne bois pas de thé le soir. Sa voix était froide et cruelle...Même pas un petit merci de sa part. Je sens que ma vie future va être "super". Je dépose le verre sur le plateau et m'assois en silence. Lorsqu'ils finissent de boire, je débarrasse et m'assois à nouveau, surfant sur le net et ne prêtant pas attention à leurs conversations car ça ne m'intéresse pas. C'est maintenant l'heure de manger. On se dirige vers la salle à manger. Ils ont fait en sorte que je me retrouve en face de lui. J'avais l'habitude de manger comme une vache, mais aujourd'hui, je n'ai pas d'appétit. Alors, je me sers du poisson et un peu d'alocos avec des frites. Je mange doucement en fixant mon assiette, d'un air nostalgique. Nos deux familles mangeaient tranquillement et discutaient des trucs de bled, en rigolant. Quant à lui, il ne parlait pas. Il mangeait et je peux vous dire qu'il avait un sacré appétit, le mec. On finit de manger, je débarrasse et nettoie la table. Je n'avais pas la moindre envie de faire la vaisselle, ce sera donc pour demain. Je reviens dans le salon et m'assois toujours à la même place, me concentrant toujours sur mon téléphone. Et comme à chaque fois, ma tante me met à nouveau dans l'embarras. Tante Hasso : Marianna, va discuter un peu avec Ibrahim dans ta chambre, histoire de faire un peu connaissance. Normalement, c'est avant les fiançailles que l'on fait connaissance. Mais bon, elle ne me laisse pas vraiment le choix. Je me lève, marche en direction de ma chambre, et m'allonge sur le lit. Je ne savais même pas s'il me suivait ou pas. Mais apparemment, cela doit être une réponse affirmative, car j'entends la porte se refermer. Il prend la parole, toujours avec une voix froide et cruelle. Lui : Écoute-moi bien petite, entre nous, il n'y aura jamais rien. On se marie seulement pour la forme. Chacun sa vie, chacun sa place. Tu ne restes pas sur mon dos, t'as compris ? Je me lève comme une furie et me place devant lui, le regardant dans les yeux sans crainte. Car, personne ne me parle comme ça, à moi, Marianna Sall ! Moi : Attends un peu...Moi ? Être sur ton dos ? Ne t'inquiète même pas pour ça, mec. Tu fais ce que tu veux de ta vie, je m'en lave les pieds. Et dorénavant, parles-moi bien, je ne suis pas ta fille. Lui : Non c'est toi qui vas bien me parler, on se connaît à peine et tu me m'énerve déjà. Je ne suis pas ton pote, retiens bien ça dans ta petite tête. Moi : Tu ne peux même pas l'être. Je ne suis pas potes avec les gens hautain qui se croient supérieur à tout le monde D'un coup il m'attrape le cou et m'attire vers lui, ses yeux lançaient des éclairs et sa mâchoire est serrée  Lui : Ecoute moi bien, Je ne suis pas un PD pour que tu me parles comme ça. Moi : T'es malade toi et oui tu es un PD et lâche-moi immédiatement. Je ne tiens vraiment pas à ma vie. J'avoue, je voulais seulement faire la fière, celle qui n'a pas froid aux yeux. Mais en réalité, je commence à avoir peur, surtout la manière dont il a froncé les sourcils. Je viens de voir ma mort à travers son regard de tueur. Il me lâche subitement et je sens mon cou me bruler Lui : p****n meuf, on ne se connaît même pas et tu m'énerves déjà. T'as intérêt à bannir ses injures de ta bouche sinon, wallah, je te tue. Moi : T'attends quoi ? tchiip c*****d  Ne croyez pas que je suis resté là, non non. J'ai couru m'enfermer dans la toilette et je préfère ne pas imaginer ce qu'il m'aurait fait s'il m'avait attrapé  Lui : Sors de là c******e ! p****n, sort de là que je te défonce. Je ne suis pas un PD pour que tu m'insultes sans que je ne n***e ta face. Comme il y avait la porte entre nous, je me sentais pousser des ailes. Moi : Eh bien, tu vois...T'es un PD, un petit PD même  Lui : Wallah, tu ne vas pas assumer. On entend soudainement la voix de tante Hasso. Tante Hasso : Marianna, Ibrahim, venez ! Ibrahim : On arrive tata. J'entends ses pas s'éloigner, la porte s'ouvre et se referme. J'en déduis donc qu'il est parti. Je sors de ma petite cachette, et me dirige vers le salon afin de rejoindre les deux familles. Je m'assois à ma fameuse place, poussant un petit soupir de soulagement. Ibrahim me fusille toujours du regard. Son regard de "tueur en série" voulait dire : "Je t'attrape, je t'égorge". Le papa d'Ibrahim se racle la gorge et prend la parole. Tonton Abdoulaye : On a pris la décision de faire le mariage dans un mois. Est-ce que cela vous va, les enfants ? What the f**k ?! C'est trop tôt, un mois ! Je n'aurais même pas suffisamment temps de profiter de ma jeunesse et de ma liberté ! Malgré que j'aie envie de crier sur tous les toits que je n'ai pas envie de me marier si rapidement avec cet enfoiré, je me tais et baisse les yeux vers le sol. Et puis, comme par hasard, Ibrahim dit soudainement : Ibrahim : Non baba, c'est trop long....On préfère dans 2 semaines, maximum 3. C'est quoi ce délire ?! Tonton Mohamed : Ce n'est pas trop rapide ? Ibrahim : Non tonton. On a discuté et on est sur la même longueur d'onde, n'est-ce pas Marianna ? Mais putain...Qu'est-ce qu'il est en train de manigancer cet idiot ?! Je reprends mon souffle et tente de calmer mes nerfs malgré que j'aie envie de l'étrangler de mes propres mains. Tout le monde me regarde, attendant une réponse de ma part. Il sait qu'il me coince, je ne peux pas dire non. Moi : Euh...Oui, dans 3 semaines, c'est bien. Je vais le tuer ce malade. La mère d'Ibrahim explose de joie et me serre dans ses bras. Tata Khadija : Hamdoulillah mes enfants. Allah a entendu mes prières. Si seulement elle savait...Bref, on discute un peu et on fixe la date du mariage pour le 28 Septembre. Dans exactement 20 jours, je vais me marier avec le diable en personne...Ma vie est fichue ! Ils décident de partir et comme une "belle-fille", je les raccompagne jusqu'à la porte. Ibrahim s'approche de moi, et me murmure à l'oreille, quelque chose qui me glace le sang : Ibrahim : Dans exactement 21 jours, ton enfer commence.
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