1

1345 Words
- Debout les filles ! Et voilà ... encore une journée qui commence . Une fois de plus, je vais devoir me lever et ne pas penser à ma peine, qui, malgré les 9 ans écoulés, s'obstine à rester en moi . Je faisais comme depuis toujours ce que j'appelais la routine du matin . C'est à dire me laver, déjeuner et m'habiller . Je faisais toujours ça s'en faire attention au fille qui s'activaient autour de moi, ainsi que la surveillante qui passait de temps à autre, pour voir si nous étions toutes bientôt prêtes . J'ai oubliée de vous dire que je suis dans un orphelinat . J'ai connu mes parents ... j'en avais autrefois, ils étaient formidables et plus généreux que n'importe qui . Mais à présent ils étaient mort . C'est la cause de la tristesse qui c'est ancrée en moi . Quand ils sont décédés j'étais très jeune, mais contrairement à se que les adultes pensait je comprenais tout . Je comprenais même toute la pitié qu'ils avaient pour moi . Mais je ne voulais pas de leurs pitié , je voulais juste qu'on me laisse souffrir seul et qu'il gardent pour eux leurs compassions passagères et fausses . J'étais très fusionnel et soudée avec eux, alors quand il sont partis mon âme c'est envolée avec la leurs ... depuis je n'est plus souris, je n'est plus ris et je ne parlais plus que pour dire que pour dire le strict nécessaire, du style : " J'ai faim "," J'ai soif "," Merci "," Bonjour ", " Au revoir " etc ... Une fois prête avec le ventre plein je partis directement dans la salle où mon cour commencerait dans 10 minutes . Je me mis comme d'habitude tout au fond du côté de la vitre . C'était une façon pour moi de m'évader quand le cours devenait trop ennuyant. Je n'est aucune amies et je ne m'en plaint pas même si quelques fois je me sens seul ... de toute façon je ne pense pas que je puisse être une bonne amie, vu que je ne parle quasiment plus à quiconque voire même à personne . Au bout de 15 minutes le cour débuta car la prof était en retard, au plus grand plaisir de mes camarades qui n'avaient pas arrêtée de parler ( ou plutôt de crier ) me causant un début de migraine ... Les cours de la matiner c'étaient déroulés sans problème pour moi comme d'habitude . Comme c'était la pause du midi, je me faufilais discrètement en cuisine pour piquer un sandwich au crudités . Si en revanche, depuis la mort de mes parents, une chose n'avait pas changé c'était bien mon appétit j'étais une gourmande, et je me faufilais dès que je le pouvais dans la cuisine afin d'y manger tout ce qu'il y avait de bon . Puis avec mon sandwich emballé dans les mains, je me dirigeais vers mon dortoir, afin de prendre mon bloc a dessin et ma trousse à crayons de papiers cachés sous mon lit . Sans attirer l'attention je sortis de l'orphelinat par un trou dans le grillage à l'opposé des bâtiments de ma prison . Ensuite je me dirigeais vers la forêt . Ça fait maintenant plusieurs années que j'ai pour habitude de sortir dans la forêt à l'heure du midi, et personne ne s'en est encore rendu compte depuis tous ce temps ... preuve que je suis invisible ... Bref, je partais dans la direction d'un chêne asser loin dans la forêt, dans lequel j'avais l'habitude de grimper . Une fois arrivée je l'escaladais sans soucis car j'avais l'habitude . La toute première fois que je l'est grimpé j'ai bien crû que j'allais me tuer ! La toute première fois que je m'étais réfugié dans cette forêt, c'était pour échapper à mes camarades de classe plus méchante les unes que les autres avec leur pique, elle me considérait comme une débile parce que je ne parle quasiment jamais . En larmes je m'étais réfugiée dans cet arbre et depuis l'habitude de m'a plus quitter . Je m'installais sur un branche pas trop haute et je commençais à grignoter mon sandwich . Au bout de quelques minutes un petit rouge-gorge vint se poser sur le bout de la branche sur laquelle j'étais . Pour éviter qu'il ne s'en aille je lui jetta quelques miettes de pain de mon sandwich . Une fois l'oiseau occupé, je pris rapidement mais s'en faire de geste brusque, mon bloc à dessin et un crayon HB . Je commençais alors mon croquis une tête délicate, des ailes au courbes légère, des pattes fines, un petit bec qui picore du pain ... J'étais tellement absorbée par mon dessin, que je ne remarquais même pas que j'étais en train de glisser de ma branche . Trop tard, me voilà en train de tomber ... puis le sol qui était heureusement recouvert de feuilles orange en se début d'automne amortit légèrement le choc . - Aiiiie !!! Je me redressa puis soudain je me pris en pleine tête ma trousse et mon bloc à dessins . - Aiiiie non mais, sérieusement ! J'ai dû être un chat noir dans une vie antérieure ... Je vérifiais si je n'avais pas quelque chose de cassé ... oufff ! Je n'est rien à part des bleues et les genoux écorchés à sang . Je ramassais mes affaires et restais un peu assise à même le sol . Puis je regardais autour de moi ... les arbres de couleur orange et jaune cachait, le ciel était aujourd'hui un peu gris mais quelques rayons de soleil arrivaient à percer . Soudain, j'entendis des pas très, très rapide se rapprocher . Qu'est ce que c'est ?! J'essayais de me relever pour regrimper dans le chêne, mais mes genoux me faisait trop souffrir, et je n'arrivais pas à me remettre debout . J'essayais de nouveau, mais j'eus pour seul résultat de gémir encore plus, et d'avoir d'autant plus mal aux genoux . Soudain l'auteur des bruits était devant moi ... je n'en revenais pas !!! C'était pas possible ! C'était trop irréel ! C'était un énorme mais vraiment énorme loup . Il devait faire dans les 2 mètre au garot et cette bête devait être très puissante selon les muscles que je pouvais voir saillir sous son épaisse fourrure . Il avait des yeux turquoise magnifique et un pelage blanc comme neige, il était si blanc qu'il me faisais mal au yeux . Il est majestueux, immense, impressionnant, magnifique . Et j'avais l'impression, que ce loup n'était pas un simple loup il symbolisait plus . Le loup s'approchait de moi crocs sortis, alors je reculais, en rempant vu que je ne pouvais pas marcher, jusqu'à ce que je me cogne le dos contre l'arbre . Mon heure n'est pas venue, si je rejoignais mes parents maintenant, il m'en voudraient ... Sans réfléchir je balançais mon peid dans la patte avant gauche du loup lui faisant ainsi perdre l'équilibre . Le temps qu'il se relève je m'étais mise debout au pris d'un grand effort à cause de mes genoux douloureux, et je m'étais saisi d'un gros bout de boit pour m'en servir comme arme . - Viens mon grand ! Je t'attend !!! Comme si le loup avait compris il se jetta sur moi, mais je réussi à l'esquiver . Il recommença la même attaque et cet fois si il ne me rata pas . J'étais plaquée au sol ... avec un peu de chance c'est un mâle ! Je lui donnais au coup de genoux dans l'entre jambe . Il se plia en deux de douleur bingo ! Quand le loup se releva il était fou de rage, il se rua sur moi et me propulsa d'un grand coup de patte contre l'arbre . J'étais sonnée, et au sol ... le loup s'approchait d'un pas de prédateur en grognant, c'est la fin . Une fois à ma hauteur il ouvrit grand sa gueule et se rapprocha de ma gorge ... adieu !!!
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD