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1049 Words
- Tu est sûr de mener la danse ? - ... plus trop ... Après c'est deux petits mots il se decolla de moi et il me contempla, d'un air suffisant et fière de soit ... J'aurais dû lui tenir tête ... maintenant, il est satisfait et ce n'est pas ce que je voulais ! Les trois loup, qui étaient partis à la poursuite des deux fuyards, revinrent l'aire bredouille et énervé . Derek s'approcha d'un loup doré et il le regarda droit dans les yeux . Au bout de quelques secondes, Derek cogna violemment un arbre avec son poing, et ce dernier se deracina . Je devais avoir la tête de quelqu'un de choqué, car Derek me regarda rapidement comme pour s'excuser . Il fit partir ses loups et il se tourna vers moi . - Bien ... on va passer chez toi pour prendre tes affaires puis tu viendras t'installer sur mon territoire dans ma maison . - Non ! Je n'est pas envie de changer de vie ! Tu ne peux pas faire comme si je n'existais pas ?! - Même si je le voulais je ne le pourrais pas ! Arrête de faire l'enfant ! Je fais ça pour toi, pour te protéger ! - Non je ne ... Il me fit taire en prenant ma tête en coupe et en me fixant de son magnifique regard bleu azur . - Fais moi confiance ... je t'en prie . J'essaye de te protéger ... quand mes yeux rencontrèrent les siens et que mes oreilles entendirent ses phrases, toutes mes craintes ce dissipèrent pour laisser place à une confiance aveugle . je ne comprends pas ... pourquoi est ce que je lui fais confiance ?! - d'accord ... - merci . où est ce que tu habites ? - je ... je suis dans un pensionnat il est au centre ville ... - un pensionnat, pourquoi ? - je suis orpheline . un voile de tristesse passa dans ses yeux et il me regarda avec un air vraiment désolée . - je suis habituée, t'inquiète pas ... - je ne m'inquiète pas je suis juste réellement désolé ... par la suite nous nous mîmes en route dans un silence de mort . nous avions marchés pendant au moins une demi-heure lorsque nous arrivâmes du côté de la forêt du pensionnat . - Je viendrai te récupérer en fin d'après midi . Soit prête et tâche de quitter le pensionnat discrètement . Je baissais la tête en signe de résignation et partais en direction du pensionnat . Je réussis à regagner mon dortoir en un temps record . Alors je m'écroulais sur mon lit et laissais libre cour à mes problèmes . Qu'est ce que mes parents m'auraient conseillés dans un moment pareille ? Comment auraient-ils réagi ? Je me levais et préparais ma valise avec le peu de vêtements que j'avais . Je pris aussi quelques petits bibelots, qui peuvent prendre tant d'importance à nos yeux au fil des années . J'enfournais aussi dans mon sac un petit ours en peluche, dont je ne m'étais jamais séparée depuis ma naissance . Une fois ma valise terminée je m'assis sur mon lit, et c'est à ce moment là que me vins l'idée la plus folle que je n'avais jamais eu de ma vie . Fuir, oui c'est ça ! Au fond de moi je savais que quelque chose de puissant et précieux m'unissait à Derek, mais je refusais de l'admettre . Je me levais donc d'un bond, pris le peu d'économie que j'avais puis je regardais une dernière fois mon dortoir . Je me dirigeais d'un pas déterminé vers la seul sortis discrète que je connaissais à l'arrière du pensionnat avec ma valise à la main . 5 minutes plus tard : J'étais à présent en ville et j'appelais à plein poumons le premier taxis venu . - Taxis !!! Une voiture jaune s'arrêta sur le bas côté . Je mis mes affaires dans le coffre, et je grimpa vite dedans . - J'vous dépose où ma ptite dame ? - Dans l'hôtel le moins chère de la ville s'il vous plaît . - Ok ! Le véhicule se remit en route et pendant ce temps je decidais de refaire mon plan" évasion" dans ma tête . Il étais très simple, cette nuit je dormais dans un hôtel en ville puis le lendemain matin, à la première heure, je prendrais un train qui parte assez loin pour me protéger un certain temps de Derek . Sur place je me trouverais un petit boulot afin d'avoir un toit sous lequel dormir et dès que j'aurai assez d'argent je partirai ailleurs ... Cette vie pourait paraître un peu ... nomade, mais il valait mieux vivre comme une vagabonde plutôt que de voir mon destin lié à jamais à un homme auquel je ne connais rien . Perdu dans mes pensées je n'avais pas pris garde au faîte que la voiture c'était arrêté ... en pleine forêt ?! - Pourquoi nous arrêtons nous ici ? Dis-je un peu tendue . Le conducteur enjamba la banquette avant pour venir à l'arrière . - Qu'est ce que vous faites !? - Je vais me faire plaisir ... dit-il le regard plein de sous-entendu . Mon premier réflexe fut d'essayer de partir, mais il me retint fermement et il me plaqua contre la vitre . Par instinct de survie je me mis à donner des coups à l'aveugle et v*****t contre mon agresseur . - À l'aide ! Au secours !!! - Arrête de bouger, espèce de sale p**e !!! Je dus lui donner un sacré coup dans les bijoux de famille, car il se plia en deux mais, hélas, il ne me relacha pas pour autant ... Il se redressa et il me fixa d'un regard assassin . - Tu va le regretter !!! Aussitôt dit aussitôt fait, il se jetta sur moi, sortit un couteau aiguisé de sa poche de pantalon arrière et il le brandit vers moi . À ce moment le sentis la lame froide du couteau ce planter dans ma hanche gauche et du sang gicla sur les sièges de la voiture . Je regarda avec appréhension ma hanches et je constata avec horreur l'étendu des dégâts ...
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