Le lendemain n’apporta pas de changement météorologique notoire. La tempête continua à vociférer la plus grande partie de la journée en secouant les arbres alentour, ensevelissant les tipis sous une épaisse couche de neige collante qui tombait sans relâche. Ce ne fut qu’en fin d’après-midi que le ciel consentit à s’éclaircir et le vent à cesser ses mugissements de damnés. Après ces longues heures de confinement, les gens furent heureux de sortir pour se dégourdir un peu, même si le crépuscule arrivait déjà. Les hommes s’employèrent à dégager les tipis avant d’aller voir comment se comportaient les chevaux retenus dans un enclos. Toute une longueur de clôture était tapissée de branchages derrière lesquels les animaux pouvaient s’abriter. Edwina rendit une petite visite à Ouragan et Pretty q