VLe lendemain vers neuf heures, Fritz Kobus, assis au bord de son lit d’un air mélancolique, mettait lentement ses bottes et se faisait à lui-même la morale : « Nous avons bu trop de bière hier soir, se disait-il en se grattant derrière les oreilles ; c’est une boisson qui vous ruine la santé. J’aurais mieux fait de prendre une bouteille de plus, et quatre ou cinq chopes de moins. » Puis élevant la voix : « Katel ! Katel ! » s’écria-t-il. La vieille servante parut sur le seuil, et, le voyant bâiller, les yeux rouges et la tignasse ébouriffée : « Hé ! hé ! hé ! fit-elle, vous avez mal aux cheveux, monsieur Kobus ? – Oui, c’est cette bière qui en est cause ; si l’on m’y rattrape !… – Ah ! vous dites toujours la même chose, fit la vieille en riant. – Qu’est-ce que tu pourrais bien me