LE MONDE PARALLÈLE

Une revenante

Pour la première fois depuis l’accident, toute la b***e s’était retrouvée dans la cour de l’école. Thomas arriva le dernier, il salua tout le monde y compris Heloise mais leur regards en disait long.

Il venait de les surprendre en pleine discussion.Éric les scruta un moment avant de lancer à Thomas.

Éric : T’étais où ? Je t’ai appelé t’as pas vu mes appels manqués ?

Thomas : Non désolé, j’étais occupé et j’ai oublié de te rappeler. C’était à propos de quoi?

Éric : Ah ouais ? Quelque chose de plus important que nous ?

Thomas : Ça dépend, c’était pour quoi ?

Éric : Rien, je voulais savoir où était Héloïse vu que personne n’avait plus de nouvelles de vous deux je me suis dit que tu savais peut-être où elle était

Thomas : Pourquoi devrais-je savoir où se trouve Héloïse ? On t’a dit que je suis son nounou ?

Héloïse : Ça va Thomas a raison, c’est complètement absurde de plus je fais ce que je veux de ma vie avec qui je veux je ne vois pas en quoi ça te regarde.

Amélia : Moi je trouve que vous feriez un beau couple tous les deux hein jonathan tu n’es pas d’accord ?

Éric : La ferme

Thomas : Je vais en cours moi, je n’ai pas le temps pour vos âneries.

Amélia : Bien dit cousin

Éric : Dans quel camp tu es je peux savoir ?

Amélia : Parce qu’il y’a un camp ? C’est drôle je ne le savais pas.

Éric : Bfff n’importe quoi.

Héloïse roula des yeux avant d’emboîter le pas de Thomas.

Jonathan : Moi je te dis, elle va pas lui lâcher la grappe

Éric : Regarde la qui le suit comme son toutou, ça m’énerve

Amélia : Fallait y réfléchir à 2 fois avant de b****r sa cousine

Éric : La ferme

Amélia : Je peux te faire une confidence ?

Éric : Vas-y accouche

Amélia : Ils sont allés au cinéma ensemble

Jonathan : Quoi ?

Amélia : Oui, je les ai vu là-bas, ensemble l’un dans les bras de l’autre

Éric : Et c’est maintenant que tu me le dis ?

Amélia : Parce que tu pense pouvoir régler les choses en t’en prenant à Thomas ? Tu es plus bête que je ne le croyais. Utilise le pour l’avoir Thomas a le sens de l’honneur nous le savons c’est le plus loyal d’entre nous alors utilise le contre lui.

Jonathan : Et ça se dit être des amis tu m’étonnes

Amélia : À chacun sa merde ici si on ne se sert pas les coudes tous les 3 nous finirons tous tout seul sans personne.

Jonathan : C’est quoi ce bordel ?

Éric : Quoi ?

Jonathan : Regardez, on dirait…..

Amélia : Juliette ?

Éric : C’est impossible, Juliette est morte

Jonathan : Alors là c’est une hallucination collective

Amélia : Ah ouais ? Et la fille avec elle vous croyez que c’est une hallucination aussi ?

Jonathan : Non c’est Naomi, elle est dans la classe d’à côté.

Éric : J’en connais un qui va littéralement piquer une crise

Amélia : S’il se réveille un jour

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Tous les regards étaient tournés vers la sosie de Juliette, sa sœur jumelle Elisabeth Grant qui elle semblait alléchée à l’idée de susciter un tel intérêt. Elle se pavanait dans le lycée avec assurance, son regard terrifiant ne laissait personne l’approcher mais elle par contre semblait intéressée par une personne en particulier.

Alexandre Moore et Claire Travis amis depuis belles lurettes étaient entrain de déjeuner comme tous les autres à la cantine.

Alexandre : J’en reviens pas que ton père t’ait obligé à venir en classe

Claire : Je sais, moi non plus je n’ai pas envie d’être là crois moi

Alexandre : Ça doit être dur pour toi, tu te sens comment ?

Claire : Je t’avoue que ça ne me touche pas aussi bien que certains le pensent. Je veux dire oui j’ai peur pour la vie de mon frère mais en même temps je me dis quil l’a mérité tu vois ? C’était un vrai bouffon

Alexandre : Là tu marques un point, ce n’est pas un tendre.

Claire : Oui, la plupart des gens ici souhaitent qu’il meurt mais me sourissent comme si de rien était, tous des hypocrites, j’ai envie de vomir rien que de les voir nous fixer du regard ça me met hors de moi. Je déteste l’école encore plus aujourd’hui avec mon idiot de frére.

Elisabeth surgit de nul part pour se mêler à la discussion forçant Claire à se retourner. Son visage se décomposa quand elle vit le visage de son interlocutrice.

Elisabeth : Dans ce cas, ça nous fait un point en commun

Claire : Qu’est-ce que… qui êtes-vous ?

Elisabeth : Tout doux, je ne suis pas un fantôme comme tout le monde le croit. Je suis Elisabeth Grant la Soeur jumelle de Juliette.

Claire serra la main qu’elle lui tendait délicatement en jetant un regard interrogateur à Alexandre.

Claire : Heu d’accord moi c’est Claire…. Claire Travis

Elisabeth : Dans le mile, celle que je cherchais

Claire : Quoi ? Comment ça ? Vous me cherchiez pourquoi ?

Elisabeth : Où est ton frère ? J’ai entendu qu’il a eut un accident.

Claire : Oui, Il est à l’hôpital,. On ne sait pas s’il va s’en sortir

Elisabeth : Ah, comme ça je n’aurais plus besoin de le trucider moi même

Claire : Mais vous êtes folle ?

Elisabeth : Désolée je me suis mal exprimée, je sais qu’il est à l’hôpital, c’est pour ça que je suis ici. Il a besoin de mon aide et vous aussi.

Alexandre : Je peux savoir ce que vous nous voulez ?

Elisabeth : Pas nous, elle !

Alexandre : Vous avez compris

Elisabeth : Laisse les grandes personnes discuter tu veux ? Tu attends quoi ? Bouge

Alexandre regarda son amie espérant qu’elle prenne sa défense mais cette dernière restait de marbre. Il quitta alors la table en colère.

Elisabeth : Ne t’inquiète pas, nous n’aurons pas besoin de lui

Claire : Besoin de lui pourquoi ?

Elisabeth : Pour ce que nous allons faire tous ensemble.

Claire : Heu je ne comprends pas ce que vous dîtes. S’il vous plait laissez moi tranquille. Je n’ai pas envie qu’on nous voit ensemble.

Elisabeth : Pourquoi ? parce que ton frère a tué ma sœur ? Toi aussi tu te sens coupable ?

Claire bondit de sa chaise

Claire : Ça suffit, je me fiche de ce que vous voulez je ne vous aiderai pas et si vous êtes là pour vous venger alors c’est trop tard. Si ça se trouve mon frère ne va pas se réveiller, c’est ce que vous voulez tous non ? b***e de vautours.

Claire quitta la pièce sous le regard du lycée. La b***e de son grand frère à l’autre bout de la pièce n’avait rien manqué de la scène.

Thomas : Vous pensez à ce que je pense ?

Héloïse : Ouais grave

Éric : Quoi ? Non on ne sait pas. Depuis quand tu devines ce qu’il veut dire toi ?

Héloïse : Tu veux bien me lâcher la grappe ?

Jonathan : Je crois que ce que Héloïse a compris, ce que nous avons tous compris visiblement sauf toi c’est que nous devons savoir pourquoi cette Sosie de Juliette s’intéresse à Claire.

Amélia : Selon mes sources, c’est la Soeur jumelle de Juliette

Héloïse : Sa Soeur jumelle ? Comment ça se fait que personne n’était au courant qu’elle avait une jumelle ?

Amélia : Elle vivait à l’étranger avec leur père biologique alors que Juliette elle a préféré rester ici avec sa mère et son beau pere.

Thomas : C’est clair qu’elle est venue chercher les emmerdes cette fille là

Éric : Quoi c’est ton genre non ?

Thomas soupira et laissa passer la vanne de son ami.

Thomas : Qui ira lui parler ?

Héloïse : À qui ? Elisabeth ?

Thomas : Oui

Éric : Pourquoi pas toi ?

Héloïse : Éric c’est sérieux là

Éric : Et alors ? Moi aussi je suis sérieux

Thomas : Okay je le ferai

Éric : Voilà un vrai mec

Héloïse : Tu es sûre que tu veux le faire ?

Thomas : Ouais y’a pas de problème

Amélia : Ok et qui va parler avec Claire ?

Jonathan : Héloïse n’a qu’à y aller, c’est elle la plus sensible d’entre nous. Elle saura mieux parler avec elle.

Héloïse : C’est ok pour moi

Amélia : Donc on lance notre opération quand ?

Thomas : Tout de suite

Thomas se leva et se dirige vers Elisabeth qui les observait depuis un bon moment. Elle se leva en le voyant venir vers lui. Arrivé à sa hauteur, il la coinça contre la table, Elisabeth posa sa paume sur la table légèrement inclinée en arrière alors que Thomas à hauteur de son visage murmura quelques mots avant de quitter la pièce.

Elisabeth esquissa un sourire narquois avant de suivre le jeune homme dans les toilettes pour femme.