Nous venions enfin de sortir de cette effrayante grotte.
Devant ce qui semblait être la demeure de ce fameux Lemzo, je n'arrêtais essuyant mes vêtements.
Juliette entra avant moi et je relevais enfin la tête pour voir une sorte de cabane avec une porte rouge.
Je m'y engouffrais aussi essayant de suivre Juliette. Nous faisions face à un vieux homme qui parlait à Anna et s'interrompt en me voyant arriver.
Je le regardais bizarre restant derrière Juliette. Il s'avança un peu vers moi en me dévisageant.
Lemzo : Tiens tiens, je vois que tu as amené un ami
Juliette : Heuuu je n'irai pas jusque là
Moi : Moi je dirais que oui.
Lemzo : Quel est votre nom jeune homme ?
Moi : Angel Travis enfin c'était mon nom avant... avant que vous voyez ce que je veux dire.
Lemzo : Non expliquez moi
Moi : Vous expliquez quoi ( disais je avec nervosité)
Lemzo : Ce que vous faites là
Moi : ( en rigolant) Et bien, je suis comme vous, je suis mort. D'ailleurs j'aimerais bien avoir quelques renseignements si possible en fait je ne sais pas
Lemzo : Vous ? Mort ? Ça m'étonnerait
Juliette : Comment ça ? Que voulez vous dire ?
Lemzo : Vous vous souvenez de quoi ? Quelle est la dernière chose dont tu te rappelles mon garçon ?
Je m'avançais alors vers lui.
Moi : Justement, c'est pour cela que nous sommes ici... Juliette dit que ce n'est pas normal.... elle était là mais elle n'a rien vu.
Lemzo : Tu l'espionnais ? ( en s'adressant à Juliette)
Juliette : Nonn.... c'est une longue histoire. Alors tu peux faire quelque chose pour lui ?
Lemzo : Pour qui tu me prends ? Biensûr que je peux l'aider.
Moi : Cool alors qu'est ce que tu peux faire pour moi.. enfin vous... c'est vous qui voyez.
Lemzo : Hum tu peux me tutoyer ce n'est rien, ce n'est pas comme si j'avais une personnalité à polir.
Moi : Haha par ce que vous êtes mort c'est ça ?! Donc logiquement il n'y a plus de vous juste " tu " n'est ce pas ?
Juliette me jette un de ces regards. J'étais direct mal à l'aise.
Lemzo : C'est vraiment un parfait idiot que tu as là
Juliette : Ouf ne m'en parle pas.
Moi : Alors je dois faire quoi ?
Lemzo : C'est simple... mourir
Juliette : Mais il est déjà mort.
Moi : Oui... enfin c'est ce qu'elle m'a fait croire. Je suis donc en vie ? ( disais je avec enthousiasme sous le regard inquiet de Juliette qui avait l'air perdu)
Lemzo : Techniquement oui
Moi : Et ça veut dire quoi techniquement ?
Lemzo : C'est simple tu es dans le coma.
Moi : Alors je suis en vie ? Ouais je le savais... Et je fais comment pour rentrer chez moi, dans mon monde... par ce que je n'ai aucune envie de rester ici croyez moi, j'ai hâte de revivre... Je veux dire d'être parmi les vivants vous voyez ce que je veux dire...
Lemzo : Et bien c'est très facile en fait mais il te faudra accepter ton destin jeune homme, il faut que tu sache que tôt ou tard tu devras revenir ici et accomplir ta destinée.
Moi : Je n'ai aucune idée de ce dont vous parlez mais tout ce que je veux pour le moment c'est retourner dans mon monde sans vouloir vous vexer.
Juliette : Non ça va je te comprends, je donnerai tout pour retourner chez moi juste un bref instant.
Moi : Cool et donc je disais... Comment je fais pour rentrer ?
Lemzo : Et bien pour être franc avec toi, je n'ai jamais rencontré quelqu'un ici qui n'était pas mort avant toi.
Moi : Et donc ?
Lemzo : Je n'ai aucune idée de comment retourner là bas.. Tu te doute bien que si nous le savions nous ne resterions pas ici (en ricanant)
Juliette : Mais je croyais que ceux qui tombent dans le coma ne viennent pas rêver ici mais reste là bas entre les deux monde. C'est vrai que nous n'avons jamais eut de cas comme cela, c'est déconcertant.
Moi : Alors je devrais m'inquiéter selon vous ?
Lemzo : Et bien ( jetant un rapide coup d'oeil à Juliette ) Je crois bien que oui ou tu peux toujours essayer de fermer les yeux comme si tu dormais ou je ne sais pas moi subir un choc qui te repoussera vers ton monde.
Juliette : Vous croyez que ça va marcher ?
Moi : ( portant mes bras à ma tête ) Oh non j'y crois pas et dire que j'ai fait tout ce chemin pour rien.
Juliette : Quoi ? Non c'est très instructif tu ne crois pas ? Tu as au moins eu une réponse non ? Je croyais que c'est ce que tu voulais, trouver des réponses
Moi : Bah si ce n'est que ça, j'aurais pu le faire plus tôt tu ne crois pas ? Franchement tu crois que je suis satisfait de ces explications à deux balles ? Je ne sais pas à quoi vous jouez tous les deux mais j'en ai marre. Tu m'avies dit que c'était une sorte de savant ou je ne sais quoi alors qu'il est aussi largué que nous. On a failli mourrir Jukiette à cause de cette personne qui apparement n'a rien d'extra ordinaire.
A ces mots je me retounais pour partir.
Juliette : Et comment tu explique ce qui s'est passé tout à l'heure ?
Moi : Non je n'ai pas envie de parler de ça
Juliette : Ne me dis pas que tu n'as pas envie de savoir ? ( disait elle en me suivant )
Je m'arrêtais brusquement, j'avais vraiment envie de comprendre ce qui m'arrive et comprendre ce monde bizarre qui m'entour mais je n'avais certainement pas envie d'entendre ce que disait ce vieillard. J'étais persuadé qu'il allait me sortir des histoires bidons juste pour me retenir ici ou pour me convaincre que j'avais un grand rôle à acoomplir.
Lemzo : Que s'est il passé ?
Moi : Tu viens ou pas ?
Juliette : Je...
Lemzo : C'est peut être un signe, je peux peut être t'aider ?
Moi : Tu n'aura qu'à me retrouver sur le chemin
Juliette : Je reviendrai grand père
Je l'entendais crier à cet homme " je reviendrai grand père " j'étais à la fois choqué et honteux, cet homme était donc son grand père ? Etait ce possible ? Je relentissais le pas, elle me dépassa en furie, je savais ien qu'elle était en colère et en y pensa bien? rien ne me garantissait qu'il me suffirait de fermer les yeux pour que tout s'arrête, ça ne pouvait pas être aussi simple. Je m'arretais alors et elle s'en rendit compte. Elle se retourna à mon intention et m'interpella
Juliette : Alors ? Je croyais que tu étais pressée de rentrer chez toi ?
Moi : Je ne savais pas que c'était ton grand père sinon je ne lui aurait jamais parler comme cela crois moi
Juliette : A quoi cela peut bien servir de toute façon ? Tu considère less gens qui sont ici comme des moins que rien n'est ce pas ? Je comprends parfaitement que tu sois choqué et déboussolé par ce qui t'arrive mais tu n'es pas pour autant meilleur que nous.
Moi : Je le sais très bien Juliette et je ne vous considère pas comme des moins que rien, c'est juste que j'ai vraiment du mal à m'y faire comprends moi, tout cela me fait vraiment peur tu sais ? Je ne suis pas fière de ce que je faisais avant ni de celui que j'étais mais crois moi je n'aurai pas refais les mêmes erreurs si je pouvais seulement revenir en arrière.
Juliette ne disait rien, elle se contentait simplement de baisser la tête. Je la devançais alors sans rien dire et elle me suivit en me donnant une petite tape sur l'épaule.