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CHAPITRE 15– C’EST ARRIVÉ deux jours après le Débarquement. J’avais tout juste seize ans. Comme Vincent, tiens. Je ne sais pas si vous pouvez imaginer l’atmosphère… Le déluge de feu qui s’abattait à trente kilomètres d’ici, les bombes qui faisaient trembler le sol ; heureusement elles n’ont pas touché le village. Les avions qui ne cessaient de vrombir dans le ciel, les explosions… On se cachait et en même temps on était surexcités. Dès le lendemain, on savait que le Débarquement avait réussi. Les troupes alliées commençaient à pénétrer dans l’intérieur des terres. Tout près d’ici, Bayeux était la première ville de France libérée. Les Allemands reculaient, mais en ordre dispersé, utilisant au mieux le bocage normand pour se défendre. C’est alors qu’un habitant du village, Albert Morin, an