Je ne suis pas certain que mon oncle n’ait habilement détourné les propos dans cette direction, si bien que le Prince apprit de lui quel était mon goût et voulut absolument me faire asseoir devant un petit piano, tout incrusté de nacre, qui se trouvait dans un coin, et je dus lui jouer l’accompagnement, pendant qu’il chantait. Ce morceau autant qu’il m’en souvienne, avait pour titre : L’Anglais ne triomphe que pour sauver. Il le chanta d’un bout à l’autre avec une assez belle voix de basse. Les assistants s’y joignirent en chœur et applaudirent vigoureusement quand il eut fini. – Bravo, monsieur Stone, dit-il, vous avez un doigté excellent et je sais ce que je dis quand je parle de musique. Cramer, de l’Opéra, disait l’autre jour qu’il aimerait mieux me céder son bâton qu’à n’importe q