J’avais bien souffert à Balbec quand Albertine m’avait dit son amitié pour Mlle Vinteuil. Mais Albertine était là pour me consoler. Puis quand, pour avoir trop cherché à connaître les actions d’Albertine, j’avais réussi à la faire partir de chez moi, quand Françoise m’avait annoncé qu’elle n’était plus là et que je m’étais trouvé seul, j’avais souffert davantage. Mais du moins l’Albertine que j’avais aimée restait dans mon cœur. Maintenant à sa place – pour me punir d’avoir poussé plus loin une curiosité à laquelle, contrairement à ce que j’avais supposé, la mort n’avait pas mis fin – ce que je trouvais c’était une jeune fille différente, multipliant les mensonges et les tromperies, là où l’autre m’avait si doucement rassuré en me jurant n’avoir jamais connu ces plaisirs que, dans l’ivress