Et, après une pirouette, il consentit enfin à s’éloigner. – Pauvre Henriette ! s’écria M. de Sourdis. Mais, promptement, la pitié que je lui inspirais céda devant un sentiment plus austère, et ce fut d’un ton ferme, qu’il crut bon, avant de partir, de me rappeler encore une fois mon devoir. – Demain, vous voyez l’Empereur ? – Oui, demain. – Prévenez-moi de tout et comptez sur moi. Sur ces paroles, il me quitta, me laissant aux angoisses qu’il venait de me causer. Au salon, le bruit augmentait. Des applaudissements venaient d’éclater, dominés par les cris : « Viva Mazzini ! Viva Bartolini ! Viva la Repubblica ! » Très vite, aux clameurs succéda un grand silence, imposé sans doute par la prudence du comte et de Bartolini, qui se défiaient de la police. Je passai dans ma chambre et me