Des mâles à aimer

Prologue

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Ah, les femmes. On ne peut pas vivre avec elles, et on ne peut pas vivre sans elles non plus, selon le dicton. Je serais assez d’accord, mais cela ne concernait pas toutes les femmes. Une en particulier : Jill Murphy. Je ne pouvais pas vivre avec elle car elle n’était pas encore prête à ce que nous fassions plus que sortir ensemble nonchalamment. C’était probablement parce qu’elle nous voulait tous les deux, Liam Hogan et moi, mais qu’elle ne se l’était pas encore admis à elle-même. Nous ne l’aidions pas trop car elle ne savait pas que nous étions aussi partants. Nous nous étions rencontrés et nous étions mis d’accord pour la revendiquer ensemble. Pourquoi se battre quand nous pouvions l’avoir tous les deux ? Cela serait mieux pour Jill que deux hommes prennent soin d’elle, l’aime et la protège. Elle aurait toujours un homme sur lequel s’appuyer, un homme qui serait là pour satisfaire tous ses besoins.

Nous la voulions tous les deux. Nous nous languissions tous les deux d’elle. Nous avions tous les deux besoin, au plus vite, d’être en elle. Je savais convaincre un jury dans une salle d’audience en utilisant des mots stratégiques et une argumentation solide mais Jill n’était pas un procès à gagner. Elle était un cœur à convoiter. Il était important qu’elle se décide seule qu’elle appartenait nous appartenait à tous les deux. Nous voulions qu’elle se donne corps—un corps si séduisant — et âme.

De ce fait, nous ne vivions pas avec elle. Pas encore.

Quant à vivre sans elle ? Cela n’arriverait pas. C’était hors de question. Rien que de voir son visage s’éclairer quand elle me voyait illuminait ma journée. Ma semaine. Mince, ma vie tout entière.

Jillian Murphy était à moi. Elle n’était rien qu’à moi et à Liam Hogan. Nous vivrions avec elle, la revendiquerions, la garderions, la chéririons comme jamais et nous ne passerions jamais une nuit sans elle aux côtés de l’un de nous deux.

Mais d’abord, elle devait être d’accord.

Les femmes.