CHAPITRE II Ou l’étudiant en théologie veut marcher sur MadridNous avons un peu négligé le récit des aventures de don Cornelio Lantejas, pour ne pas interrompre le cours d’autres évènements. Pendant qu’il attend avec Costal le résultat de la trahison de l’artilleur galicien, c’est le moment de faire connaître comment l’économie paternelle, dont nous l’avons entendu se plaindre déjà, non sans quelque raison, l’avait jeté de nouveau dans une série de dangers auprès desquels ceux que lui avaient fait courir les tigres et les serpents à sonnettes enlacés au-dessus de son hamac n’étaient, comme dit Sancho, que tortas y pan pintado. L’étudiant, muni d’un bon cheval, don de la munificence de don Mariano Silva, n’avait pas tardé à regagner la maison de son père, trop rapidement même ; car si, ce