CHAPITRE IV La GuadalupeLe malheureux qui flotte au gré de la vaque et du vent sur une vergue ou sur le moindre débris de son navire brisé se trouve à peine dans une position plus désespérée que l’Indien et le capitaine don Cornelio, à cheval tous deux sur la quille d’un canot qu’un coup de mer pouvait faire chavirer de nouveau et couler bas. Que le vent vînt à fraîchir ou que la houle augmentât, la perte des deux aventuriers était inévitable. Un espoir vague que l’Indien le délivrerait de ce danger, comme de plusieurs autres dont l’intrépidité de Costal l’avait déjà tiré, soutenait seul le ci-devant étudiant en théologie. Aussi examinait-il avec une attention profonde les moindres symptômes qui pouvaient lui faire juger de la situation d’esprit du Zapotèque. Jusque-là, son inaltérable