Mon Garde du Corps : Dernier Tome

Dîner : Parti 1

Gina :

Je regarde l'heure sur l'horloge. J'ai eu le temps d'aller coucher Andrea et il n'est toujours pas entrer. Je fais les cent pas en tripotant le collier à mon cou. Attends ! Je suis en train de faire quoi la ? Je suis comme une femme qui attends impatiente que son homme rentre. Ça ne me ressemble pas. Je me rends dans ma chambre, me glisse dans mon lit. Je m'en fiche de ce qu'il fait. Après tout il m'a agacé ce matin. La porte de la chambre s'ouvre brusquement, je me redresse attrape mon arme sur la table de chevet et la pointe en direction de la porte. Riccardo se tient debout du moins il essaie. Je range mon arme et sors du lit pour aller à sa rencontre, il me sourit avant de tomber dans mes bras. Je sens sa main glacée sous ma chemise de nuit, ses lèvres elle se balade de mon cou jusqu'à mes lèvres puis devient un b****r intense. Avant même que je me rends compte je suis déjà allongée sur le lit. Il décolle ses lèvres des miennes et recommence partir en aventure sur mon corps. Ses lèvres descendent sur mon cou puis le milieu de ma poitrine...Il pose sa tête sur mon ventre et ne bouge plus. Qu'est-ce que...

Gina_ Riccardo ?

Un grand silence avant un énorme ronflement retenti dans toute la pièce. Je me retiens d'exploser de rire ce que je n'arrive pas à faire. C'est plus fort que moi. J'arrive à pas croire ce que je viens de voir. Je le mets au lit avec beaucoup de difficulté, il fait combien de kilos ? Je lui enlève ses chaussures, sa veste ainsi que ses vêtements puis monte dans le lit me coucher...Le lendemain, je commence à paniquer sur le dîner avec ma " Mère". J'ai appelé Tatiana pour qu'elle vienne faire les courses avec moi afin de me changer les idée. Je fais le tours dans le supermarché sans savoir quoi acheter. Déjà je ne voulais même pas faire ce dîné. Tatiana m'interpelle avec une patate à la main.

Tatiana_ Et si tu faisais un gratin de pomme de terre ?

Gina_ Trop de chose à faire pour des personnes que je n'apprécie forcément pas.

Tatiana_ Des lasagnes ? Ou des spaghettis pesto ?

Gina_ Tes idées sont bonnes mais...Je déteste cette famille.

Tatiana_ Raison de plus pour les épater.

Elle n'a pas tout à fait tort. Bon j'opte pour un gratin, je prends tous les ingrédients avant de me rendre à la caisse. Quand je sors du magasin Tino se précipite vers moi pour me prendre le sac des mains.

Gina_ Merci.

Je me tourne dans la direction de Tatiana.

Gina_ Tu seras là pour le dîner ?

Tatiana_ Oh si tu insistes.

Gina_ Je...N'est pas insisté.

Tatiana_ Mon mari est aussi invité ?

Gina_ Bien sûre.

Je dois faire le dîner pour 11 personnes. Pourquoi je ne loue pas un restaurant au pire ? Dommage que papa et Lucia ne sont pas là.

Tatiana_ Je dois appeler une nounou.

Gina_ Non emmener la petite on laissera les enfants toute les deux.

Tatiana_ Tu en as sûre.

Gina_ Mais oui.

Tatiana_ Bien mais ça te fera un couvert de plus.

Gina_ Ne t'inquiète pas. Je dois plutôt en vouloir à Riccardo.

Tatiana_ Ne l'en veux pas il a voulu bien faire.

Gina_ Tu es de son côté maintenant ?

Tatiana_ Je ne suis du côté que de mon amie.

Gina_ Bien rattraper...Bon j'y vais je vais cuisiner.

Tatiana_ Bonnes chances

Je lui souris et me rends à la voiture ou Tino m'attends. Je monte à l'arrière et lui côté conducteur. Je regarde l'heure sur mon téléphone.

Tino_ Gina !

Je lève les yeux dans sa direction, il me tend une enveloppe.

Gina_ Qu'est-ce que c'est ?

Tino_ Le rapport de la semaine du côté est.

Gina_ C'est la première fois que tu me donne une enveloppe de leur pars quel est le problème ?

Il insiste pour que je prenne l'enveloppe, je finis par la prendre pour voir ce qu'il y a à l'intérieur. Hein ? C'est une lettre. Je la lis pendant que Tino commence à rouler. Les dernières lignes me font me crisper ! Oh ! m***e !

Tino_ Qu'est-ce que tu en pense ?

Gina_ Que je vais devoir m'en occuper rapidement. Et avant que ça arrive à l'oreille de Riccardo sinon c'est sûr qu'il ne restera plus personne là-bas tant qu'il n'aura pas trouver qui est derrière tout ça.

Gina_ Rassure moi. Riccardo n'est au courant de rien ?

Tino_ Je crois bien que Nicolo lui a dit puisque c'est lui qui m'a donné cette enveloppe.

Gina_ Tu aurais pu commencer par là. Dépêche-toi de conduire !

Tino_ Ou allons-nous ?

Gina_ A l'entrepôt ou tu veux qu'on aille ?

Merde ! Je me ronge l'ongle de mon pouce si Riccardo a lui cette lettre avant moi, il se peut qu'il soit déjà en chemin. Je l'appel rapidement sur mon téléphone. Il est hors de question que je n'agis pas avant lui ! C'est la colère qui fait Riccardo agir. Son téléphone sonne mais tombe directement sur le répondeur. Je tente une nouvelle fois de l'appeler mais sans résultat. Il ne décroche pas son téléphone. Après la troisième tentative il répond enfin.

Riccardo_ Oui ?

Gina_ Ou tu es ?

Riccardo_ A la maison ou tu veux que je sois ?...Il t'est arrivé quelque chose ?

Gina_ Euh...Non. Tu as lu...

Riccardo_ Si tu veux savoir si j'ai lu la lettre. Oui je l'ai fait.

Gina_ N'y vas pas j'y vais.

Riccardo_ Je vais y aller aussi alors.

Il raccroche. Son ton était dur au téléphone se montrait à quel point il était contrarié. Tino arrive à l'entrepôt, je sors la mallette sous mon siège que j'ouvre pour prendre mon arme. Je la main dans mon étui. Tino vient ouvrir la portière. Je descends puis commence à marcher jusqu'à la porte d'entrer. Les hommes devant font signe à celui dans les escaliers qui appelle celui qui est chargé de tout ça. Je dois agir avant Riccardo n'arrive. Celui qui est charger de le trafiqué de d****e dans ce secteur n'est que Dario. Un homme que j'ai recruté après que l'avoir vu traîner dans la rue un peu dopée. Je monte les escaliers à sa rencontre.

Dario_ Patro...

Gina_ Appelle moi Gina. Je vais te le dire combien de fois ?

Dario_ Désolé.

Gina_ Je peux avoir le compte. Maintenant !

Dario_ Oui !

Il fait vite d'aller dans son bureau, je regarde les alentours et le suis. J'entre dans le bureau qui ressemble à un dépotoir. Il me libère son siège. Je m'installe à l'intérieur, Dario sort le tableau de compte et me le tend. Je l'attrape entre mes mains en le remerciant, mets mes pieds sur le bureau et regarde ce qui se passe. Il manque belle et bien cinq cents grammes dans chaque cargaison. La personne a essayé de piocher dans toutes les cargaisons.

Gina_ Tu as embauché des personnes récemment ?

Dario_ Je...Je ne me souviens plus.

Je lève les yeux dans sa direction.

Gina_ Tu...Ne t'en souviens plus ?

Il me fait non de la tête. Je hoche la tête puis jette un coup d'œil du côté de Tino qui s'approche de Dario et le force à se mettre à genoux. Je me lève du fauteuil puis balance son tableau de compte par terre devant lui.

Gina_ Rassure moi Dario. Ce n'est pas toi qui te sers dans notre d****e alors que je ne t'ai pas donné l'autorisation de le faire.

Dario_ Non.

Gina_ Tu en es sûre ?

Dario_ Oui.

Gina_ Donc il y a quelqu'un ici qui se sert gratuitement. Tu vas me le trouver et lui dire de me le rendre ou de payer ce qu'il a volé. Je m'en fiche qu'il sert tant qu'il met l'argent à côté.

Dario_ Oui.

Gina_ Et rappel toi que TU n'es pas autorisé de te servir.

Dario_ Je ne le ferai pas !

Ça n'arrange rien. Même si je demande à la personne de payer. Riccardo n'aime pas vraiment qu'on touche sans autorisation.

Gina_ Cependant j'ai un problème Dario.

Je me baisse pour me retrouver à sa hauteur.

Gina_ Riccardo n'aime pas vraiment qu'on touche à ses affaires. Il ne va pas tarder et j'aimerai savoir ce que je dois lui dire.

Dario_ Je vais trouver qui c'est.

Gina_ Et si tu ne le trouve pas ?

Dario_ J'assumerai les conséquences.

Gina_...C'est ce que j'apprécie chez toi. Je vais essayer de le raisonné alors toi je te donne jusqu'à demain soir. Je ne peux pas retenir Riccardo trop longtemps. Il lui faudra une réponse et j'aimerai en avoir une aussi.

Je me redresse puis marche en direction de la porte.

Gina_ Finalement laisse-moi cette personne. Je me ferais un plaisir de lui parler.

Dario_ Oui. Je ne vous décevrais pas.

Gina_ Je sais.

Je sors du bureau accompagné de Tino.

Tino_ Tu le crois ?

Gina_ Oui. Dario n'a pas touché à la d****e. Il est toujours cline et ça se voit.

Je tourne dans les escaliers et tomber nez à nez avec mon apollon.

Gina_ Je t'ai dit que je m'en occupais.

Riccardo_ Tu l'as trouvée ?

Gina_ Non mais Dario va le chercher. Je lui ai donner jusqu'à demain soir et ensuite je te laisse régler ça tout seul mais laisse-moi le voleur su tu le trouve.

Riccardo_ Pourquoi ça ?

Gina_ Parce que...Une confiance briser est la pire chose qu'on peut me faire.

Je descends jusqu'à lui puis mets mes bras sur ses épaules.

Gina_ On rentre ? J'ai un dîner à préparer.

Riccardo est très agacé mais il ne le dis pas et se contente simplement de hocher la tête. Au moins j'ai réussi à le faire changer d'avis...Nous arrivons à la maison. Je me rends dans la cuisine tout en attachant mes cheveux puis enfile un tablier. Il entre dans la maison et viens poser les sacs de courses sur la table.

Gina_ Merci.

Riccardo_ Si tu me cherche je suis en bas donc...Appel moi.

Gina_ Il faut que tu ailles chercher Andrea.

Riccardo_ OK.

Sa façon de répondre est très sèche même si je l'ai empêché d'y aller il ne peut pas cacher ses émotions. Il sort en fermant la porte derrière lui. J'attrape mon téléphone et envoie un message à Tino " Si tu vois Riccardo s'en aller préviens moi ". Il me répond avec un pouce en l'air. Parfait j'ai un œil sur Riccardo. Je prends les sacs et me rends au fourneaux...Le soir arrive rapidement. Je suis assise devant ma coiffeuse pour terminer mon maquillage, je fais un chou laissant deux mèches devant mes yeux. Je regarde mes colliers...Lesquels ? Une main attrape l'un des colliers. Je tourne ma tête vers Riccardo qui ne quitte pas des yeux ce colliers. Il finit par s'approcher de moi afin de me l'enfiler.

Gina_ Pourquoi celui-là ?

Riccardo_ C'est hypnotisant sur toi.

Gina_ Hypnotisant ?

Riccardo_ Hm...Tu as toujours été aussi belle.

Gina_ Qu'est-ce que tu as ?

Riccardo_ Moi ?

Gina_ Tu parles comme quelqu'un qui se prépare à faire une bêtise.

Riccardo_ Et si c'était le cas ?

Gina_ Peu importe fais ce que tu veux mais ne tue pas mon petit protégé.

Riccardo_ Le toxico ?

Gina_ Ancien Toxico…D’ailleurs tu me conseille laquelle ?

Je lui montre les robes étaler sur le lit.

Riccardo_ La rouge.

Gina_ Ok...Je vais prendre la noire.

Riccardo_ Gi. Pourquoi me demander mon avis si tu avais déjà la réponse.

Gina_ J'aime avoir ton avis.

Je fais tomber ma serviette au sol puis m'approche du lit. J'attrape la robe noire et l'enfile. La sonnette retentie.

Riccardo_ J'y vais.

J'attends un petit moment après que Riccardo est parti pour sortir de ma chambre. Je vais chercher Andrea sans la sienne pour l'emmener dans le salon. Grâce à ciel c'est Tatiana et son mari qui sont arriver en avance. Je regarde la petite Clara. Ah oui concernant la fille de Tatiana, elle l'a porter toute seule au final. Elle est vraiment tomber amoureuse de son mari et ça lui a donner envie de porter son enfant. La sonnette de la porte retentie à nouveau. Je décide d'y aller alors que Riccardo est trop emporter par la conversation avec le mari de Tatiana. J'ouvre la porte Giuseppe et Marco. Je les serre tous les deux dans mes bras.

Gina_ Merci d'arriver avant eux.

Giuseppe_ Tout le plaisir est pour moi.

Je les laisse entrer. Riccardo m'a vraiment abandonné. Je suis stressé à l'idée de faire semblant d'être accueillante avant cette famille. Je vais rapidement dans la cuisine sans que personne ne me voit afin de me servir un verre de vin. Je le bois d'un trait avant de ressortir rapidement. Je pose les yeux sur Andrea qui joue tranquillement avec Clara. La sonnette retentit à nouveau et mon cœur bat rapidement. Je m'approche lentement de la porte, attrape la poignée, prends une grande inspiration avant d'ouvrir la porte. Ils se tiennent tous les trois devant moi avec leur sourire d'hypocrisie. Je me contente de faire de même. L'homme à côté de ma " Mère" qui je suppose est son mari s'approche de moi pour me tendre une bouteille de vin. Il lit dans mes pensées.

Homme_ Je vous ai apporté ceci.

Gina_ Il ne fallait pas.

J'attrape la bouteille de vin et les font rentrer. Les deux filles qui ont grandis avec une mette, le mari qui a eu la chance d'être marié avec elle et elle-même. Dommage que Riccardo ait cachée mon arme.

Gina_ Faites comme chez vous.