Chapitre 2. LES SILHOUETTES DU COMMENCEMENT FIXÉES

1544 Words

Chapitre 2. LES SILHOUETTES DU COMMENCEMENT FIXÉES Tant que l’ourque fut dans le golfe de Portland, il y eut peu de mer ; la lame était presque étale. Quel que fût le brun de l’océan, il faisait encore clair dans le ciel. La brise mordait peu sur le bâtiment. L’ourque longeait le plus possible la falaise qui lui était un bon paravent. On était dix sur la petite felouque biscayenne, trois hommes d’équipage, et sept passagers, dont deux femmes. A la lumière de la pleine mer, car dans le crépuscule le large refait le jour, toutes les figures étaient maintenant visibles et nettes. On ne se cachait plus d’ailleurs, on ne se gênait plus, chacun reprenait sa liberté d’allures, jetait son cri, montrait son visage, le départ étant une délivrance. La bigarrure du groupe éclatait. Les femmes étaie

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