– Tue-moi quand tu ne m’aimeras plus. – Si tu ne m’aimais plus, je crois que je pourrais te tuer et me tuer après. À ces délicieuses exagérations, Lousteau répondait à Dinah : – Tout ce que je demande à Dieu, c’est de te voir ma constance. Ce sera toi qui m’abandonneras !… – Mon amour est absolu… – Absolu, répéta Lousteau. Voyons ? Je suis entraîné dans une partie de garçon, je retrouve une de mes anciennes maîtresses, elle se moque de moi ; par vanité, je lais l’homme libre, et je ne rentre que le lendemain matin ici… M’aimerais-tu toujours ? – Une femme n’est certaine d’être aimée que quand elle est préférée, et si tu me revenais, si… oh ! tu me fais comprendre le bonheur de pardonner une faute à celui qu’on adore… – Eh ! bien, je suis donc aimé pour la première fois de ma vie ! s’é