Un amour imprévisible

Chapitre 2

Daya

_ Clay… Clay… Ne fais pas ça.

_ C’est pas ce que ton corps me dit… Laisse-toi faire… Ce ne sera que plus agréable…

Je n’ai pas le temps d’en dire plus qu’il m’embrasse à nouveau. Sa main s’occupant à terminer de me déshabiller. Retiens les deux derniers remparts qui me protégeaient encore. Où devrais-je dire, en déchirant mes sous-vêtements... Clay se redresse et admire ma nudité. Ignorant les larmes qui coulent sur mes joues. Ignorant que je cherchais à me libérer les mains... Il retire ses habits… Je vois pour la première fois son sexe gorgé de désir pour moi. Clay est membré comme un homme, il n'y a pas à dire. Ce n’est plus le petit kiki qu’il s'était amusé à me faire voir quand nous étions enfants. Et il est clair que je n’ai plus non plus le corps de cette petite fille qui avait naïvement baissé sa culotte pour lui faire voir aussi sa petite foufoune.

_ Tu as… Tu es magnifique…

Clay m'écarte les jambes avec force et m’allonge davantage. J’ignore pourquoi je le laisse faire. Peut-être parce que je n’ai pas vraiment le choix. Peut-être parce qu’un tout petit parti de moi est encore amoureuse de lui… Dans tous les cas, je n’aurais jamais imaginé voir la tête de mon meilleur ami entre mes cuisses. Ses coups de langue me font perdre la tête. Durant un instant, j’oublie qu’il cherchait à me forcer… Sa langue se glissant en moi. Sa bouche aspirant mon c******s. J'aimerais ne rien ressentir, mais mon corps réagi a ce qu'il me fait...

_ Clay !!! S'il te plaît. Le suppliais-je.

_ Oui, j’adore quand tu prononces mon nom de cette façon.

Le fait qu’il me dit ça me refroidit. Pourtant, il ne s’arrête pas pour autant et fourre ses doigts en moi. Me faisant sursauter d’appréhension…

_ Clay, je t’en prie…

Il ne m’écoute pas et reprend ses coups de langue. Les larmes me montent aux yeux, quand je comprends qu’il ira jusqu’au bout. Et bien que j’aimerais détester ce qu’il me fait, je ne peux m’empêcher de gémir à ses coups de langue. À ses doigts qui vont-et-vient en moi. Il parvient à me faire jouir pour la première de ma vie… Son corps au-dessus du mien, je ressens son sexe à l’entrée du mien.

_ Je vais y aller en douceur. Tu es prête.

_ Non… S'il te plaît, arrête. Dis-je, en larmes.

_ Alors ferme les yeux et ressent notre amour.

_ Va te faire foutre, je ne t'aime pas !!

_ Oh si, tu m'aimes... Tout comme tu vas aimer sentir mon sexe en toi !!

Il écrase sa bouche sur la mienne, me réduisant au silence. Son sexe s’enfonçant un peu plus à chaque seconde, jusqu’à ce qu’il soit totalement en moi, brisant mon innocence qu’il a protégée dans le plus grand des secrets… La douleur est telle que j'ai la sensation d'avoir un poignard dans le ventre. Mes larmes redoublent et troublent ma vue.

_ Tu vois… Je te l’avais dit que tu serais à moi seul.

J’aimerais l’envoyer chier, lui dire d’aller au diable. Mais j'ai trop mal et il reprend ses mouvements, faisant bouger son sexe en moi d’abord doucement. Puis de plus en plus fort… Chacune de ses poussées me fait ressentir quelque chose que je ne devrais pas ressentir en cet instant… Quelque chose que je préférerais haïr… Le plaisir.

Clay

Depuis le premier jour où je l’ai vu, j’ai tout de suite qu’elle finirait par être à moi. J’ai toujours sûr qu’elle serait à moi. Et cette fois, c'est pour de bon. Je m’enfonce en elle et j’ai l’impression qu’elle a était moulée pour moi. Mon sexe s’accordant parfaitement au sien. Elle cherche à résister. À ne rien ressentir. Pourtant, elle finit par aimer. Par jouir sur ce que je lui donne. Daya est à moi… Elle est MA propriété. MA femme. D’ici à quelques jours, nous serons mari et femme. Mais son corps est déjà mien. Quand je jouis en elle, je prends mon pied comme je ne l’avais jamais pris avant… Que c'est bon de pouvoir f***********r à celle que l’on aime… L’écrasant de tout mon poids, je me redresse un peu et lui embrasse le sommet de son crâne. Lui détachant les mains qu'elle laisse retomber sur le matelas...

_ Daya… On est fait l’un pour l’autre, je n’en ai plus aucun doute. As-tu ressenti toi aussi à quel point nos corps étaient forgés dans le même moule ?

_ Clay… Comment as-tu pu me v****r ?!!

_ Je ne t'ai PAS violée !!! J'ai pris ce qui m'était dû !!!

_ Notre amitié ne pourra plus jamais exister.

_ Non, tu as raison… Notre amitié est devenue plus puissante. Elle est devenue amour.

_ … Non… Je ne pourrais jamais t’aimer !! Je te déteste !!!

Je la regarde droit dans les yeux. M’apercevant des larmes qu’elle verse. Elle pleure ?… Pourquoi pleure-t-elle ?… Oui, elle est bouleversée… Elle n’accepte pas ce qu’elle a ressenti… Ce n’est pas grave. Elle finira par m’acceptai. Par nous accepter. Je ne lui laisserai pas le choix.

_ Ce n’est rien. Mon amour pour toi est assez grand pour nous deux. Aller lève-toi. Nous avons des choses à célébrer.

_ Tu ne te rends même pas compte de ce que tu viens de me faire ?… Tu m’as volé ma virginité !!! Tu m’as vio…

_ Je t’interdis de prononcer ce mot !!!! Tu as pris autant plaisir que moi !!! Si ce n’est plus !!! Ne gâche pas cet instant avec de telles paroles !!!…

Je sens la colère monter en moi… Elle finira par accepter tout ça. Elle finira par m’aimer, je le jure devant Dieu, elle m’aimera !!!

_ Lève-toi… Et enfile ta plus belle robe. Je t’emmène au restaurant. Nous allons célébrer nos fiançailles comme il se doit. J’ai demandé à tes parents ainsi que les miens de nous y rejoindre.

_ Clay…

Elle baisse la tête et se relève, cachant sa nudité. Je me lève et ouvre son placard… Cherchant la robe que j’aime tant la voir portée…

_ Celle-ci… Tu es magnifique dans cette robe, porte là.

Je lui tends la belle robe rouge et la regarde s’en saisir…

_ Tourne-toi…

_ Il n’y a rien que je n’ai pas vu… Dis-je en commençant à me rhabiller aussi.

Je la regarde enfiler son soutien-gorge de ses mains tremblantes, puis sa culotte et enfin la robe rouge. Je la vois ensuite se brosser les cheveux et alors qu’elle s’apprête à les attacher, je retiens son poignet…

_ Non… Non… Garde tes cheveux déliés. Tu sais que j’ai toujours adoré quand tu les laisses tomber dans ton dos.

_ Est-ce que ce sera toujours comme ça. À me dicter ce que je dois faire ? Ce que je dois porter ?… Tu me prends pour ta poupée !!!

_ Baisse d’un ton… Pour répondre à ta question, oui… Je garderai toujours un œil sur ce que tu portes. Tu es prête ? Demandais-je alors qu’elle termine de se maquiller afin de dissimuler ses yeux rouges...

_ … Oui…

_ Bien, je ferai ma demande en mariage quand on arrivera au dessert. Comme ça, tu ne seras pas surprise. J’attends une réponse positive, bien entendu.

_ Et si je dis non ?

_ Dans ce cas… Ton père aura de TRÈS gros problèmes avec le mien. Et crois-moi sur parole, il vaut mieux pour lui qu’il n’en a pas.

Elle semble me regarder comme si c’était la première fois qu’elle me voyait. Durant toutes ces années, j’ai toujours été là pour elle. Le meilleur ami que tout le monde souhaite avoir. J’ai toujours pris soin de veiller sur elle. Prenant garde à ce qu’aucun homme ne l’approche. Si l’un d’eux l'a regardé d’un peu trop près. Je m’occupais de son cas… Et quand elle avait elle-même le béguin pour un mec. Je faisais ce qu’il faut pour qu’elle ne puisse pas obtenir ce qu’elle désirait… Parce qu’elle est à moi, et à moi seul !!! Et personne ne pourra jamais changer ça…