Voilà ce que dit franchement un Boer à propos des influences qui travaillaient le pays. C’est un résumé très net de la situation, mais la situation elle-même était parfaitement claire et dominait la politique du Cap. Les ambitions des Africanders étaient discutées au grand jour dans les articles de fond des journaux, dans les sermons, dans les discours politiques ; mais la façon dont on devait satisfaire ces ambitions, on ne la proclamait pas, on se la chuchotait à l’oreille sur les stoeps. Voici maintenant quelles étaient les opinions de Reitz, qui plus que tout autre, sauf son maître, est celui qui a le plus trempé la main dans le sang de ceux qui sont tombés. Je les tire des « Souvenirs » de M. Théophile Schreiner, frère de l’ancien ministre de la Colonie du Cap. « Je fis la rencontre