Le président Steyn répondit d’une façon fort peu gracieuse, qu’il désapprouvait la conduite de l’Angleterre envers le Transvaal, et qu’il ne pouvait que regretter le déplacement de troupes, que les bourgeois envisageraient comme menace. Et un ordre du jour, voté un peu plus tard par le Raad de l’État Libre, et qui se terminait ainsi : – « Advienne que pourra, l’État Libre d’Orange remplira fidèlement et sincèrement son devoir envers le Transvaal en vertu de l’alliance politique conclue entre les deux pays, » prouva définitivement que cet état créé par nous, et qui n’avait pas ombre de querelle contre nous allait fatalement se précipiter dans le gouffre. Cependant les deux nations faisaient des préparatifs militaires ; les Boers sur une vaste échelle ; les Anglais bien modestement. Le 1