Je ne comprends pas quelles sont les raisons qui ont porté cet écrivain à agir de la sorte, mais il est clair qu’il a complètement controuvé les faits. Dès que je reçus l’article de votre journal, je me mis immédiatement en campagne pour découvrir sur quoi pouvaient bien reposer des accusations lancées d’une façon si irréfléchie contre les soldats anglais. Ayant vécu à Prétoria depuis onze ans, je connais un très grand nombre des Boers qui habitent cette ville. Tous ceux que j’interrogeai m’affirmèrent n’avoir jamais entendu parler d’un seul cas de viol par les soldats anglais. On avait parlé d’un cas, mais il semblait plus que douteux, car on n’avait jamais pu trouver de preuves, Admettons, ce qui ne serait pas surprenant dans les circonstances que quelques cas isolés de grossièreté se s