M. Soutar, secrétaire du camp de Prétoria écrit : – « Les femmes et les enfants boers reçoivent toute la nourriture dont ils ont besoin, et toutes sortes de conforts médicaux, tels que bouillon de bœuf, jus de viande, gelées, cognac et vin, et ils ont l’avantage d’être soignés par des employés parfaitement capables. Non seulement on veille à ce que leurs besoins soient satisfaits, mais on cherche même à satisfaire leurs manies. » M. Scholtz, inspecteur des camps dans le Transvaal, rapporte : – « Un grand nombre des enfants, à leur arrivée au camp, n’avaient guère que la peau et les os, et vu leur maigreur il n’est pas surprenant que lorsqu’ils eurent la rougeole ils ne purent y résister. Un grand nombre de femmes s’obstinaient à ne pas ouvrir leurs tentes pour laisser entrer l’air, et a