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The Shadow Writer

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Bianca Lasso est une écrivaine fantôme. Ce qui consiste à écrire des livres pour d'autres auteurs sans pouvoir les signer de son nom. Fatiguée de ne pas être reconnue à sa juste valeur, elle met son éditeur face à ses responsabilités et lui impose un ultimatum: soit il la publie en tant que romancière à part entière, soit elle arrête de travailler pour lui! N'ayant pas d'autre choix, il accepte son marché, afin qu'elle puisse lui fournir le prochain best-seller dont il a besoin. Pour ce faire, il lui suggère de se retirer sur l'Île de Jersey où la maison d'édition y loue une maison pour les auteurs en mal d'inspiration. C'est donc pleine d'espoir que Bianca quitte son appartement parisien afin d'y écrire l'histoire qui lui permettrait d'enfin atteindre la notoriété tant désiré. Elle tombe immédiatement sous le charme de cet endroit, qui a sa grande surprise abrite un hôte aussi séduisant que mystérieux...

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D'aussi loin que je me souvienne, écrire à toujours été pour moi une forme d'échappatoire. Ce n'est pas que je n'aimais pas dans le monde qui m'entourait... non! C'est juste que, j'ai toujours su qu'il y avait quelque chose de plus grand, de plus beau, qui faisait notre existence mais qui nous était caché par un voile invisible: "Le jour où nous aurons conscience de notre véritable raison d'exister sur cette Terre, nous n'aurons plus besoin de livre pour imaginer la beauté du monde à notre place. Nous nous contenterons de l'expérimenter, tout simplement." C'est beau hein? Ne cherchez pas, c'est de moi!  Malheureusement cette conviction à évoluer à mesure que je devenais adulte, surtout lorsque j'ai véritablement commencer à écrire. C'est toujours compliqué de débuter, mais on essaye malgré tout. Sauf que dans ce milieu, si on ne connait personne et si on n'écrit pas les bonnes choses, on finit par être découragé ou par être exploité.  J'ai choisi la deuxième option. Bien que choisir ne soit pas le verbe approprier dans ce cas ce figure! Disons qu'après avoir envoyé mon premier manuscrit partout où je le pouvais: Stone Heart, je me suis retrouvée à être "utilisée" par la seule maison d'édition qui ai répondu à mes sollicitations Je me souviens encore de cette matinée ensoleillée d'avril, comme-ci c'était hier...  Je portais mon chemiser vert fétiche et j'avais lissé mes cheveux à la perfection! Ce qui en soit, constituait un véritable exploit pour la constitution métisse de mes boucles indisciplinées. Je portais même une jupe pour l'occasion, alors que je déteste ça! C'est donc pleine de confiance et d'espoir que je me suis rendu aux Éditions Cassandre. Je n'en avais jamais entendu parler avant et je ne me souvenais même pas avoir envoyé mon livre chez eux, mais étant donné qu'ils étaient les seuls à vouloir me rencontrer, je ne pouvais pas refuser.  En m'asseyant pour la première fois dans le bureau de celui qui allait devenir mon éditeur: Léonard Ponti, une sorte de connivence s'installa immédiatement entre nous. De taille moyenne, mince, un début de calvitie peu voyante, les yeux noisettes et une paire de lunette pour les habiller, c'est ainsi que j'ai toujours connu cet homme d'une grande intelligence, mais aussi très distrait. - Je dois reconnaitre mademoiselle Lasso, que c'est la première fois que je lis ce genre de chose... à vrai dire, à la fin je n'ai pas su le répertorier. Je ne sais pas si c'est un thriller, une oeuvre fantastique ou une romance?  - Disons... que c'est tout cela à la fois! Répondis-je amusée par son désarroi. Je n'ai jamais aimé choisir, alors pourquoi ne pas tout mélanger?  - Cela aurait pu être déroutant et pourtant, j'ai été captivé du début jusqu'à la fin! Vous avez un style, c'est indéniable. Cependant ce genre de livre ne peut se vendre que si c'est un auteur solide qui le porte. Vous comprenez?  - Je suis ici pour ça, non? Pour que vous fassiez le nécessaire pour je sois un auteur...  - Non... enfin... oui, disons que pour le moment, tout ce que je peux vous proposer c'est de travailler pour nous.  Je fronce franchement les sourcils essayant de traduire ce qu'il veut me dire.  - Je ne comprends pas très bien ce que vous attendez de moi monsieur Ponti. Dis-je déroutée par toutes ces tergiversations.  - Disons que nous avons des auteurs dans notre écurie qui n'ont pas écrit de choses aussi exaltantes depuis un certain temps et si vous consentiez à partager votre talent avec eux... pour qu'il puisse renouer avec le succès, enfin vous voyez ce que je veux dire. - Vous voulez que je leur donne mon histoire, c'est ça?  - Non! Mon Dieu quel vilain mot! Qui parle de donner... je dirai plutôt prêter.  - Vous pouvez m'expliquer comment on prête une histoire à quelqu'un? Je serai curieuse de le savoir. Demandais-je agacée par la tournure de cet échange.  - Je vais être franc, ça se fait beaucoup dans le milieu de l'édition, on n'en parle pas ouvertement mais, énormément d'auteurs ont ce qu'on appelle des plumes qui font le travaille à leur place. Ils se contentent juste de signer le bouquin et de faire le service après-vente.  - Vous me dites que mon livre est bon mais que vous voulez le donner à quelqu'un d'autre, qui lui n'est pas capable de l'écrire? Quel est mon intérêt dans tout cela? Il ne vaudrait pas mieux que je continu de chercher un autre éditeur plutôt que de vous donner mon histoire?  - Ce n'est pas une situation définitive que je vous propose et sachez que les auteurs dont je vous parle, sont eux aussi passés par là avant vous. Il faut juste choisir le bon moment pour apparaitre aux yeux du public. On teste votre histoire avec un auteur prête-nom. Si elle marche, vous pourrez alors publier votre prochaine histoire en la signant vous même cette fois-ci. Ainsi nous aurons pu voir votre potentiel directement sur les lecteurs et tout le monde y gagne. Vous, l'auteur en mal d'inspiration et aussi l'éditeur que je suis. Dit-il naturellement dans un discours bien rodé.  - Si je ne suis pas reconnue comme l'auteur de mon roman, comment serai-je rémunérée?  - Vous toucherez une partie des royalties bien sûr et si vous envisager de signer avec nous, vous aurez une avance sur recette.  - Une avance sur recette?  - Oui! Chez les Editions Cassandre, elle est de 10 000 euros.  En entendant cette somme, je failli tomber de ma chaise. Je compris à cet instant que j'étais perdu. Autant d'argent, c'était inespérée! Cela faisait si longtemps que je vivotais grâce à ma place de serveuse dans un petit restaurant, écrivant entre les services du midi et du soir... Après tout, ce n'était que pour un seul roman? Si ça marchait, je publierai une autre histoire avec nom et je deviendrai une écrivaine célèbre? C'est du moins ce que j'ai pensée en signant mon contrat ce jour là... car du succès, j'en ai eu!  Oui mais voilà, à cause de cela une suite fût ardemment suggérer pour Stone Heart et étant donnée que l'histoire avait été rendu public avec le nom d'un autre auteur, c'est donc sur celui-ci que les lauriers retomba.  Anton Baltik.  Un espèce d'illuminé à l'accent slave qui adore écumer les plateau de télé pour se donner en spectacle. Stone Heart est devenu une trilogie. Que j'ai dû développer pendant que l'autre se pavanait dans les salons littéraires, comme-ci il était Jules Verne! Bien évidemment, de l'argent j'en ai eu aussi, beaucoup même! Du modeste studio que je louais en proche banlieue, j'ai pu m'acheter un trois pièces dans le Sud de la capitale. Ce n'est pas grand chose comparé au loft art-déco que cet Anton s'est offert sur mon dos, mais c'est toujours ça. Lorsque j'ai remis le troisième et dernier manuscrit de Stone Heart, j'en ai profité pour mettre Léonard devenu mon amis, face à ses responsabilités: - Avec ce dernier opus, Stone Heart s'achève définitivement. J'ai remplie ma part du contrat, je suis même allé au-delà de ce qui était prévu. À toi maintenant de tenir parole.  - Tu pourrais encore te faire beaucoup d'argent avec Baltik. Tenta-t-il.  - Je ne veux pas me faire de l'argent, je veux me faire un nom! Anton a son nom sur une histoire qui n'est pas la sienne et qu'il n'a probablement jamais lu... J'ai assez patienter comme ça, j'ai signé ce contrat il y a cinq ans maintenant et je me retrouve prise au piège d'une situation qui ne devait être que temporaire. C'est à mon tour de briller! Je l'ai mérité! Dis-je avec détermination. Acculé, il n'eut pas d'autre choix.  - D'accord... Tu as une idée de ce que sera ton premier roman signé de ton nom? Dit-il avec dépit. - Pas encore, mais je vais trouver... avais-je répondu sereinement. La confiance des inconscients certains diraient... car c'est ainsi que mon calvaire mentale débuta! Je me tritura l'esprit pendant des jours entiers afin de trouver le sujet parfait pour une nouvelle histoire, mais très vite je dû me rendre à l'évidence: j'étais face à une de panne d'inspiration! Je n'en avais jamais vécu auparavant, les trois livres signé par Anton s'étaient presque écrient tout seuls, dans la foulée. Je ne sais pas si c'était la pression que représentait le fait de pouvoir enfin avoir mon nom sur la couverture, mais j'étais comme paralysée.  Trois semaines après ma dernière conversation avec Léonard, la page de mon ordinateur restait irrémédiablement blanche. Je ne savais pas quel ton adopter, quel sujet aborder, ni même quel personnage dessiner pour obtenir une histoire solide. C'était comme-ci la source s'était tarie avec la dernière parution de Stone Heart. Alors que je m'attendais à ce que Léonard revienne à la charge pour me faire écrire une énième suite, à ma grande surprise il fut incroyablement compréhensif.  - Tu n'es pas la seule à qui cela arrive... après une longue période de succès, certains auteurs ont besoin de se déconnecter pour pouvoir se plonger dans une nouvelle atmosphère.  - Se déconnecter? À vrai dire, ce dont j'aurai besoin ce serait d'une piste pour commencer à écrire.  - Ça te dirait d'aller à Jersey. Dit-il brutalement.  - Le New Jersey?! Demandais-je perplexe.  - Non! Jersey. L'île de Jersey au large des côtes bretonnes. C'est magnifique tu sais et la maison d'édition y loge parfois des auteurs qui veulent s'isoler pour écrire. Tu devrais y aller, passer quelques semaines.  - Pourquoi tu ne me le dit que maintenant?  - Parce-que tu n'en a besoin que maintenant. Répondit-il naturellement. À peine eut-il émis cette simple hypothèse, que je fus déjà assise dans un train en partance pour Saint-Malo. Arriver sur le port, je pris un ferry qui acheva de me mener sur l'Île tant espérer. En y déposant le pied, je compris instantanément que si je voulais écrire l'histoire qui m'apporterait la reconnaissance tant souhaité, j'étais au bon endroit! De l'odeur de la marée, à la météo aléatoire, en passant par le paysages pittoresque, tout était là pour me fournir la dose de dépaysement nécessaire pour pouvoir me plonger dans une nouvelle histoire. Maintenant, il ne me reste plus qu'à trouver la personne venu me chercher et me rendre dans la maison de rêve que m'a promis Léonard, afin de produire le meilleur roman de mon existence!  Je cherche du regard un certain Henry qui d'après la description que m'en a faite Léonard, est un monsieur d'un certain âge, aux cheveux blancs et à la moustache bien taillé. Il est le gardien de mon futur lieu de résidence. Soudain, mes yeux sont accroché par une petite pancarte tenu par un homme élégant obéissant à ce portrait. Dessus est écrit: Bianka Lassau. Je manque de m'étouffer en voyant mon nom aussi mal orthographié, mais ne lui en tient pas rigueur car il à l'air soulagé en me voyant m'avancé vers lui.  - Mademoiselle Lassau? Demande-t-il avec un accent britannique appuyé.  - Oui... par contre c'est Lasso, avec un O... et Bianca avec un C... mais oui, c'est moi.  - Je vais prendre vos bagage. Vous n'avez qu'un seul sac? Demande-t-il en tirant ma valise à roulette.  - Oui, je ne reste qu'une ou deux semaines... Il nous guide à travers les badauds puis nous nous arrêtons devant une berline noire.  - Suivez-moi, je vous emmène à Eden's field. Dit-il simplement avant de m'ouvrir la portière.  - Eden's Field? Répétais-je.  - C'est ainsi que ce nomme le domaine. Répond-t-il. 

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