la vie n'est pas un long fleuve tranquille

Chez cet homme, le mystère est objet de foi. Il ne parle guère. Il n’est pas comme les autres. Il est à la fois un et multiples. En effet, il est père, époux, oncle et technicien. Une générosité exquise, une mémoire formidable, un talent hors pair, une gentillesse introuvable. La liste est loin d’être exhaustive. La réussite n’a de sens que si santé et longévité nous raccompagnent longtemps. À travers, cet homme et son histoire, le lecteur apprendra qu'un homme pouvait à la fois se méprendre dare-dare et agir précipitamment sans raison mais demeure par delà affectueux, émotionnel et trop sensible. Ainsi, est le paradoxe de certains hommes ! Qui ne souhaite pas vivre avec telle personne ? La raison et le bien pensant voudraient que tel homme, avec autant de qualités ne puisse souffrir quoi que ce soit dans leur vie. Les vicissitudes de la vie devraient normalement et sûrement, toujours, être à leur faveur. Pourtant, tel n’est pas le cas. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Durant, les moments difficiles, certains s’en sortent facilement ou difficilement. Il (le personnage Makhou) croyait en Dieu et avait en tête que les croyants devaient subir des testes tout au long de leur vie. En effet, un croyant n’a pas à se plaindre de son sort. C’est Dieu qui l’a programmé et voulu ainsi. Telle est la pensée dominante qui est en contradiction avec une pensée très dominante chez les Wolof, communauté à la quelle appartient le personnage principal Makhou *ndoggalu yaala bo guiss, boo deeme feekasaa tanku borom* autrement dit, le sort d’un croyant dépend de ses intentions et pratiques. Si elles sont malintentionnés et mauvaises, le croyant en récoltera avant la fin de sa vie. Makhou se demandait en permanence pourquoi réduire une religion à une pensée dominante ? Cette pensée dominante chez les croyants ne sert elle-même pas à justifier la pauvreté ? Se demandait Makhou. Comment Dieu, le pourvoyeur, le plus généreux et qui exhorte sans cesse à être à son image c’est-à-dire être généreux peut il aimer la pauvreté et la misère ? S’interroge encore Makhou. Il interrogeait les religieux et avait fait un constat qui était que le plupart ne vivait pas dans des conditions précaires. Makhou, était pauvre durant tout son jeune âge, riche une partie de sa jeunesse et assez à la fin de sa vie d’adulte.

Il s’agit d’une brève présentation du personnage principal, de son univers spirituel, économique et social. Ce livre retrace son histoire, les difficultés confrontées, la polygamie et ses méfaits, l’argent, la démarcation de la ligne familiale, les charlatans, les marabouts, les religieux tartuffards ect..

Au niveau de l’intrigue, nous nous sommes attaché à bien mettre en exergue le contenu de l’histoire.