Je cours silencieusement sur les feuilles mortes de la forêt. Mon cœur cogne à mes oreilles et je sens mon sang circuler à toute vitesse, je ralentis légèrement pour reprendre mon souffle et continue de slalomer entre les troncs d'arbres.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, courir est très physique et très épuisant à long terme mais là, l'aéroport n'est qu'à cent kilomètres, j'y arriverai dans deux heures à cette vitesse, si je tiens.
Pendant ma course, j'essaie d'établir un plan pour ce que je vais faire à Paris. Le mieux serait que je me fasse engager dans un bâtiment où l'on détiendrait des informations sur la guerre.
Je pense trouver cela au ministère de La Défense, il faut juste que je sois futée et le tour sera joué.
Je suis fière de mes coups, j'ai échappé à Étienne, j'
