épisode 1
Cela ne devrait pas,en tout cas pas à elle
Je m'étais adossée à la porte de la chambre, le téléphone toujours en main. Je n'arrivais pas à le croire. La vie avait ces incompréhension que je ne pouvais imaginer.
_______
Je m'appelle mazout
, deuxième enfant issue d'une famille aisée du Nord Bénin et actuellement je suis mère célibataire d'un joli garçon de 4 ans.
Je dois vous raconter cette histoire de ma vie.
Je le dois, afin de vous réveiller de l'existence de ce amour que le créateur vous porte sans conditions
Ma famille n'était pas si pauvre, puisque l'amour et l'entente y régnait.
Je qualifie ma famille de pauvre par rapport à cette vie que je mène actuellement.
Sinon à l'époque avec le champ de papa et le commerce de sa plantation tout allait bien pour nous à la maison.
Notre père n'était pas à la maison quand je suis née . Il était allé pour une aide de travaux champêtre dans un village voisin.
A son retour quand on lui a annoncé que c'était une fille,il n'avait rien exprimer comme sentiments de joie. Il voulait un garçon comme deuxième enfant.
Je sue dès cet instant que je ne recevrai pas pleinement son amour. Pourtant il avait contribué à ce que ma cérémonie de sortie fut grandiose. Plus grandiose que celle de la sœur.
Ma sœur aînée n'a qu'un an de plus que moi. Elle s'appelle jelika. L'aîné de la famille. Depuis l'enfance elle avait toujours été belle. D'une beauté et d'un cœur aimables.
Ma mère dit qu'elle trouve le nom très beau et pas populaire . De plus, l'une de ses meilleures amies partie trop tôt s'appelait ainsi.
Bien que ma sœur ait qu'un ans de plus que moi , maman nous as toujours perçu comme étant des jumelles.
Cela m'était intolérable.
Tout m'était imposée,selon le choix de ma sœur aînée et jamais selon moi mes envies
Et même si j'avançais mon opinion, c'était toujours celle de la sœur qui était retenue.
Toujours les mêmes habits pour les fêtes. Car bien que pauvres nous savions honoré les fêtes de notre religion. Bien que cela nous endettent pour un bon moment.
Jamais de chaussures pour elle ou pour moi toute seule .
Là où cela me mettait en colère est qu'elle recevait toutes les qualifications et honneurs . Sur tous les plans :
Cuisine,mode, savoir vivre et surtout beauté.
J'étais mis sur le banc de touche.
Maman nous imposait de tout partager ensemble.
Cela ne gênait en rien ma chère grande sœur. J'avoue elle était aimable
De plus, je n'ai jamais eu une franche discussion avec elle.
Elle savait calmer le jeu en jouant sur mon point faible.
J'ai peur du noir. Surtout que notre maison n'était éclairée que du salon et des chambres.
Par la plaque solaire
Et donc ça me fichait la trouille de rester seule à la cuisine le soir ou d'aller à la douche ou au WC la nuit. Je voulais toujours qu'elle m'accompagne .
Et ainsi je m'étais toujours fermé sur moi même.
Mais j'étais intelligente. Il devrait y avoir quelques choses dans lesquelles j'excelle.
Quand je me réfugie dans mes études il n'y a pas moyen de m'en faire sortir.
Je bat toujours ma sœur en ayant la première place à l'école.
J'étais ambitieuse.
Mon père le savait . Il m'avait d'ailleurs toujours regardé comme étant un garçon et non une fille.
Quant à son comportement c'était tout autre qu'il nous communiquait.
À jelika il donnait des ordres et des travaux de fille comme lui apporter ses chaussures ,lui donner de l'eau à boire. L'aider à transmettre un message à un voisin.
Quand il quitte le champ et que maman était toujours occupée à la cuisine , c'était avec jelika qu'il allait au marigot prendre de l'eau. Et lui racontait des histoires sur la voie,que la sœur me racontait dans certains de nos moments ou la jalousie m'avait abandonné me permettant de rigoler avec elle.
Nous avions 10 ans à l'époque
Mais à moi dès mes 6 ans déjà je devais l'accompagner pour le champ.
En portant la houe et le daba.
Ma mère ne constitue pas une telle chose.
Elle affronta mon père sur le seuil de la maison, le premier jour où cela s'est produit.
_ Rayane,tu ne peux pas emmener mazout au champ. Elle est encore petite. Lança la mère
_ Et après ??? Je suis assez qualifié et doué pour juger qu'elle en à la capacité .
Pour supporter une telle distance de la maison au champ et un tel poids des outils.
_ Mon cher mari,si tu veux je peux demander à mon frère de nous permettre de garder l'un de ses fils afin qu'il t'aide pour le champ. De plus, tu as déjà deux de tes neveux qui t'aide pour la majeure partie des travaux.
_ Hania, je sais se que je fais, n'ai pas peur pour ta fille. Elle n'aura rien, d'autant qu'elle est avec moi.
Elle ne voulut pas abandonner. Une fois au lit, elle continua la discussion. Je l'ai entendu puisque je venais de terminer mes devoirs et retourne dormir quand je l'ai entendu.
Cette fois c'était sur un ton un peu plus calme.
_ Mon chéri qu'est ce qui te passe à la tête. Pourquoi cette décision d'amener mazout au champ ? Rassure moi que c'est la dernière fois.
_ De quoi à tu peur Hania !!! Je voulais tout simplement lui montrer le chemin du champ. Elle est aussi mon enfant et devra le savoir.
_ ……
_ je voulais…. Oui tu as raison. J'ai jamais voulu d'une autre fille. Donc je la considère comme un garçon. N'en soit pas étonné.
_ tu sais mieux que moi qu'elle n'a pas demandé à être fille !!!?
_ je le sais, mais tu sais ce que ça fait d'aller au champ avec les enfants des autres en sachant que tu n'en à pas de go garçon ?
Allah nous en donnera au bon moment. Je sais que tu n'en doute pas.
_ Mais en attendant,je ferai avec ce qu'il m'a donné.
Ainsi je me retrouvais à aller au champ tous les samedis avec mon père et mes cousins.
N'en parlons pas des vacances.
Mon père avait un champ bien structuré et organisé. Quoique petit, avec l'aide des organisations agricoles,il avait bénéficié des services et aide.
Ce qui faisait qu'il avait toujours produit deux variétés d'espèces.: Le coton, l'arachide et l'igname. Dans certaines périodes,il s'occupait du maraîchage.
Ma mère était coiffeuse au village. Elle menait une petite activité commerciale des produits du terroir à côté de la maison en plus .
J'avais aussi eu le don de tressé. Ma sœur aussi. Mais tenez vous bien elle le faisait bien que moi
Nos parents ont arrêté de faire des enfants quand ma mère a fait les deux derniers. Ce fut des jumeaux.
Mon père ne m'a pas si bien laissé transparaître son bonheur.
Tous ses frères et sœurs de la ville et d'autres villages avaient répondu présents.
Nous venons d'obtenir votre brevet d'études primaires. Et c'était la seule année où je ne suis pas allée au champ avec mon père.
Pendant la cérémonie de sortie des enfants. Je m'étais réfugiée à la cuisine. Personne ne voulait bien être en face d'une demoiselle dont les traits étaient forgés par les travaux champêtres.
J'avais douze ans,ma sœur 13 et déjà nous faisons transparaître notre féminité,avec les formes généreuses.
Devinez vous-même. Dame nature par l'aide de mon père s'est arrangés pour me donner l'allure moyenne. Pas de fesse,les seins étaient présents.
Nous étions connues chez nous pour être communément appelées poule des blancs.
Car notre croissance était bien considérable
Cette journée de la cérémonie m'avait permis de rencontrer les autres membres de la grande famille.
Notamment la petite sœur de papa. Cette dame m'a marquée à la seconde où je l'ai vue.
Un mètre quatro- vingt,d'un teint noir brillant. Elle faisait sentir cette atmosphère de femmes épanouies comme nous le dit la maîtresse. Bien posée dans son ensemble, dame avec le voile sur la tête. Cela se voyait qu'elle était mariée.
Conduire avec son chauffeur dans sa voiture. C'est elle qui était venue avec les boissons de la ville pour la cérémonie.
Je voulais prendre sa place sur le coup. Comme je l'avais dit, j'étais ambitieuse.
Je ne savais pas comment elle avait elle -même deviné mes pensées et à la fin de la cérémonie. Elle fait son offre à papa de nous garder pour les vacances. Une occasion pour ma sœur et moi de visiter la ville.
De ma mémoire mes parents n'ont jamais voulu qu'on quitte la maison ne serait-ce que pour une nuit chez les autres frères ou cousins du village.
Quand t'a l'existence de cette sœur car je l'avais jamais vue auparavant. Ma mère m'expliqua qu'elle avait été emmenée très jeune en ville par un marchand qui venait se fournir chez nôtre grand père.
Elle a donc terminé ses études là-bas et est devenue fonctionnaire d'État à la soneb. Elle était comptable..
J'avais mon plan tracé. Qu'un accord positif soit signé et je quitte pour de bon le faucon familial.
Mes rêves étaient grands pour être réalisés ici.