Vasquez et John Davis n’eurent donc aucune alerte pendant cette journée du 1er mars. Mais combien elle leur parut longue ! Le soir, après avoir guetté la sortie de la goélette, et quand ils eurent la certitude qu’elle n’avait point abandonné son mouillage, ils vinrent se blottir dans la cavité, où le sommeil leur procura un repos dont ils avaient grand besoin. Le lendemain, ils étaient sur pied dès l’aube. Leurs premiers regards furent dirigés vers la mer. Aucun navire en vue. Le Santa-Fé ne paraissait pas et nulle fumée ne se montrait à l’horizon. La goélette allait-elle prendre le large avec la marée du matin ? Le jusant venait de s’établir. Si elle en profitait, elle aurait doublé le cap San Juan dans une heure... Quant à recommencer la tentative de la veille, John Davis n’y pouvait