CHAPITRE XI Parfois, comme je méditais solitairement sur ces choses, je me levais, prise d’une terreur soudaine, et mettais mon chapeau pour aller voir ce qui se passait à Hurle-Vent. Je me persuadais que c’était un devoir de conscience d’avertir Hindley de ce qu’on disait de son genre de vie. Puis je me rappelais ses mauvaises habitudes invétérées et, désespérant de pouvoir lui être utile, incertaine de réussir à me faire croire sur parole, je renonçais à pénétrer de nouveau dans la lugubre demeure. Une fois je franchis la vieille barrière, en faisant un détour alors que j’allais à Gimmerton. C’était à peu près à l’époque que mon récit a atteinte ; l’après-midi était claire et glaciale, la terre dénudée, la route dure et sèche. J’arrivai à une borne où un chemin dans la lande s’embranch