Ayant ainsi joué très joliment, sous les petits rires de l’assistance, avec son interrupteur, le conférencier revint à son tableau du passé : l’assèchement des mers, l’émergence des bancs de sable, la vie léthargique et visqueuse qui gisait sur leurs bords, les lagons surpeuplés, la tendance des animaux aquatiques à se réfugier sur les plages de vase, l’abondante nourriture qui les y attendait, et en conséquence leur immense prolifération et leur développement. « D’où, mesdames et messieurs, s’écria-t-il, cette terrifiante engeance de sauriens qui épouvantent encore notre regard quand nous les voyons dans des reproductions approximatives, mais qui ont heureusement disparu de la surface du globe longtemps avant que l’homme y fût apparu. – C’est à savoir ! gronda une voix sur l’estrade. M