Chapitre 4 - La chose la plus formidable du monde À peine était-elle refermée que M me Challenger s’élança de la salle à manger. Cette petite bonne femme était d’humeur furieuse. Elle barra la route à son mari comme l’aurait fait devant un taureau une poulette enragée. De toute évidence, elle avait assisté à ma sortie, mais elle ne m’avait pas vu rentrer. – Tu n’es qu’une brute, George ! hurla-t-elle. Tu as blessé ce gentil garçon. Il pointa son pouce derrière lui. – Regarde-le : il est sain et sauf. Elle était confuse, mais pas tellement. – Excusez-moi : je ne vous avais pas vu. – Je vous assure, madame, que tout va très bien. – Il a marqué votre pauvre visage ! Oh ! George, quelle brute tu fais ! D’une semaine à l’autre, rien que des scandales ! Tout le monde te déteste et se moq