CHAPITRE XXVII Les grands froids de noëlIl y eut alors un moment de désespoir. La pensée de la mort, et de la mort par le froid, apparut dans toute son horreur ; ce dernier morceau de charbon brûlait avec un crépitement sinistre ; le feu menaçait déjà de manquer, et la température de la salle s’abaissait sensiblement. Mais Johnson alla chercher quelques morceaux de ce nouveau combustible que lui avaient fourni les animaux marins, et il en chargea le poêle ; il y ajouta de l’étoupe imprégnée d’huile gelée, et obtint bientôt une chaleur suffisante. L’odeur de cette graisse était fort insupportable ; mais comment s’en débarrasser ? il fallait s’y faire, Johnson convint lui-même que son expédient laissait à désirer, et n’aurait aucun succès dans les maisons bourgeoises de Liverpool. – Et pou